Définition du mot respect;
(du latin respicere signifiant « regarder en arrière »)…Il peut ainsi être question du respect d’une promesse, du respect d’un contrat ou du respect des règles d’un jeu. Dans ces exemples, le respect évoque l’aptitude à se remémorer le moment dans lequel un être humain s’est engagé, respectivement, à tenir sa promesse, à satisfaire aux conditions du contrat, ou à se conformer aux règles du jeu. »
Pourquoi parler de respect? Plusieurs présidents de clubs amateurs, de ceux qui forment les futurs champions non seulement sur le plan physique et mental mais aussi sur leurs apprentissages des valeurs de notre art de vivre, aiment que les jeunes ou moins jeunes respectent tous les coureurs. Tous ensemble avec les jeunes, moins jeunes, ceux avec du poils au pattes ou ceux aux jambes rasées et que ces derniers respectent leurs prochains quand ils les croisent sur la route qu’ils partagent ensemble.
Sur ce dernier point de la formation, celui des valeurs, le respect est l’un des maîtres mots . Il est l’un des plus importants pour l’avenir de tous.
Il nous suffit de regarder Peter Sagan, la star mondiale de notre famille. Ce dernier n’hésite pas à aller aider les bénévoles du tour Down Under pour démonter les barrières de sécurité d’une étape. Et que dire de Philippe Gilbert ou de Victor Campanaerts s’arrêtant pour saluer des jeunes croisés lors d’une sortie? C’est la force de notre sport et c’est une démonstration de ce pourquoi il est si différent de certains autres.
Depuis quelques temps on en trouve, hélas, certains qui ne daignent pas saluer le cyclo qu’ils croisent (allez savoir pourquoi?). Non seulement c’est une forme d’irrespect mais c’est aussi un geste « con » qui peut avoir de lourdes conséquences.
Dernièrement, un sponsor partenaire (ART FERMETURES) important de l’Amicale Cycliste Bisontine est sorti pour une ballade de santé. Il croise alors des coureurs pourtant le maillot où sa société figure en bonne place. Le coureur et patron (Olivier SIMON) est un véritable amoureux de notre sport et malgré le peu de visuel qu’apporte un club amateur, il n’hésite pas à mettre la main à la poche pour permettre aux jeunes de vivre leurs rêves… Il salue ces jeunes qu’il soutient mais hélas, dans une indifférence glaciale, l’impolitesse reste de mise pour ces derniers…
Sans ces partenaires locaux, aucune club amateur ne peut exister et encorne moins les champions de demain.
Pascal Orlandi, le président de l’AC Bisontine, a eu vent de cet incident. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier n’a pas du tout apprécié ces comportements à tel point qu’il en a publié un message sur le Facebook du team, à la vue et lecture de tous.
AC Bisontine (Pascal Orlandi): « Est il insurmontable à certains licenciés du club d’avoir la politesse de se saluer lors de leurs sorties??? Il est inacceptable qu’un de nos fidèles partenaires m’en fasse la remarque!! Restons modestes et respectueux des valeurs de notre sport!!!
Le président.
Pascal Orlandi, on vous a senti énervé dans ce message publié sur le Facebook du team.
Pascal Orlandi;
« Oui, je le suis. Mince! Le cyclisme apporte des valeurs comme le respect, la fraternité et l’unité. Nous sommes tous dans le même bateau. En ce moment, les temps sont difficiles. Je suis moi même chef d’entreprise et je sais que les temps vont être durs. C’est le moment de montrer que nous sommes réellement de cette famille unie. Alors quand j’entends que des jeunes ne saluent pas un autre coureur car il a des poils aux pattes, ça m’irrite vraiment oui!
Peter Sagan, Philippe Gilbert ou tant d’autres saluent les autres amateurs ou cyclos à chaque fois. Ces gars là ont gagné des Paris Roubaix et des grandes courses, ils sont les ambassadeurs de notre sport. Alors pourquoi nos jeunes, surtout de notre club, ne le font pas? C’est un irrespect total, un manque de fraternité, de cohésion.
Surtout que certains des ces cyclos sont nos sponsors aussi. Ce sont eux qui permettent à ces jeunes de pouvoir vivre leurs rêves. Ces cyclos que certains snobent sont aussi les gars qui viennent nous encourager sur les courses. Et c’est comme ça qu’on les remercie? Sans ces cyclos, aucun de nos jeunes ne seraient là ! Et de toute façon, même si ce n’était pas un sponsor ou un fan, quand un coureur croise un autre coureur, il le respect, le salue ou lui rend ce dernier, point barre ! Nous avons des valeurs et nous devons les appliquer, les respecter. C’est à ça aussi que l’on reconnait un grand champion comme Peter Sagan, Philippe Gilbert et tant d’autres : à cette différence.
Je me souviens de la phrase du Grand Jean De Gribaldy: « On ne naît pas champion, on le devient » … A méditer pour certains ! »
PHOTO EN TETE LUC LHOMME (Valentin Humbert avec Morgan Kneisky)