3ème de Paris Roubaix 2019 et 2ème du circuit du Het Nieuwsblad, double vainqueur d’A travers les Flandres (2017 et 2018), Yves Lampaert (Deceuninck Quick Step) a vécu entre la ferme familiale, son tracteur et l’entrainement. Sur le site du Team des Wolfpack, il raconte ses derniers semaines (Pendant la pandémie, le spécialiste belge du pavage partage son temps entre le travail à la ferme et l’entraînement.Yves Lampaert
: « Je suis sûr que je ne suis pas le premier à vous le dire, mais c’est vraiment bizarre de ne pas avoir de courses. La dernière fois que j’ai épinglé un dossard, c’était pour la 7ème étape de Paris-Nice et j’ai l’impression que c’était il y a des lustres. Ok, nous avons maintenant un calendrier, nous savons ce qu’il faut viser, et c’est vraiment encourageant, mais quand on y pense, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir jusqu’au mois d’août, quand les courses reprendront enfin. »
Le travail à la ferme
« Je passe deux jours par semaine sur le tracteur familial. Je laboure les champs, pour les préparer au semis. On cultive les choux-fleurs, les pommes de terre, les poireaux, les courgettes donc j’ai de quoi m’occuper. J’adore passer du temps à la ferme. C’est relaxant et revigorant
Il va sans dire que je ne néglige pas l’entraînement, je continue à faire beaucoup de kilomètres. Par exemple, l’autre jour, j’ai parcouru 200 kilomètres avec mon coéquipier de la Deceuninck – Quick-Step, Bert Van Lerberghe, et c’était vraiment super de rouler et de retrouver cette sensation qui nous manque tant.
Je m’entraîne également avec ma petite amie Astrid ; je lui ai récemment acheté un nouveau Specialized et nous aimons faire une belle balade au moins une fois par semaine. »
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