Il ne désire que reprendre les courses, il le désire ardemment plus que tout mais en même temps Patrick Lefevere est réaliste et reste pessimiste sur la tenue de ce calendrier comme il l’a confié à Sporza. 120 jours de courses en seulement une centaine de jours c’est déjà difficile mais la question réelle est de savoir si ces courses pourront se tenir ou pas et là, personne ne peut répondre, ni l’UCI, ni ASO. Quand le boss de la Deuninck Quick Step cause, ca irrite nombre d’entre nous c’est certain mais , généralement, il devine le futur. Patrick Lefevere;
« Le seul objectif aujourd’hui, c’est la survie. Je ne suis pas un imbécile. Si nous ne participons pas à une nouvelle course cette année, la moitié des équipes vont disparaître ainsi que Deceuninck-Quick-Step.
Plus de cent vingt courses du WorldTour en une centaine de jours. Les coureurs se préparent à une période de course chargée, si seulement et seulement si la question est de savoir si nous pourrons courir dans quelques mois à cause du coronavirus. Nous ne pouvons pas le contrôler. Les virologistes et les politiciens vont décider, pas nous.
Je ne suis pas un imbécile. Je suis dans le métier depuis quarante ans, j’ai été comptable dans le passé. Je m’intéresse à ce que font les entreprises. S’il y a une nouvelle recrudescence du coronavirus, c’est fini pour moi. Tout le monde doit survivre maintenant, le vélo doit aussi survivre maintenant ».
Un meilleur calendrier ?
Patrick Lefevere; « Ce n’est pas le moment pour un coup d’État. Seul le Team Ineos dispose d’une montagne d’argent, tandis que les équipes françaises peuvent compter sur le soutien du gouvernement. Les autres équipes ont un problème »,
Oui, j’aurais fait mieux (…) mais je n’ai pas de problème avec le calendrier maintenant. Ce n’est pas le moment de commettre un coup d’État. Je suis juste fatigué aujourd’hui, et je vais être humble (…) Il s’agit d’une urgence ».