Suite à l’annonce du calendrier UCI, le président de l’Union Cycliste Internationale, David Lappartient, a fait part de sa satisfaction mais en émettant tout de même des réserves notamment sur la tenue du tour de France. Mais si ce denier ne pouvait se tenir, alors ce serait une catastrophe économique pour le monde du cyclisme admet-il.
J’espère que nous pourrons faire un Tour de France cette année, sinon ce sera un désastre.
David Lappartient
; « Je suis confiant mais prudent, car comme tout le monde, y compris nos différents gouvernements, nous ne connaissons pas la situation dans les semaines à venir.
Je suis convaincu que la situation sera meilleure, mais il y a un risque que ce ne soit pas le cas et que nous soyons obligés d’annuler certaines courses. Je pense que nous pouvons faire un Tour de France, mais je ne suis pas sûr à 100 %. Ce ne serait pas réaliste de mon côté. J’espère que nous pourrons faire un Tour de France cette année, sinon ce sera un désastre.
Le Tour de France représente près de 50 % de la visibilité d’une équipe
Si le Tour de France ne peut pas avoir lieu en septembre, je pense que nous serons dans une situation très, très difficile. C’est assez difficile d’avoir le Tour de France à la fin de la saison. Espérons que le plan B sera bon. Parce que le Tour de France représente près de 50 % de la visibilité d’une équipe, et si vous investissez dans le cyclisme, le retour vient de ce que vous apportez vu au Tour de France. Si nous n’avons pas le Tour de France, ce pourrait être une catastrophe.
Si nous avons une saison 2020, ce sera un grand défi pour certaines équipes, mais si nous n’avons pas de saison 2020, ce sera un défi encore plus grand et nous perdrons probablement plus d’équipes ; c’est pourquoi il est crucial d’avoir la saison 2020 et pourquoi nous poussons si fort ».
Sauver tout ce que nous pouvions sauver
« Nous voulions sauver tout ce que nous pouvions sauver. Nous sommes aussi pleinement conscients que la situation évolue et que personne ne connaît la situation exacte dans deux ou trois mois. Il pourrait y avoir une deuxième vague et donc pas de cyclisme. Nous en sommes pleinement conscients, mais notre mission est de préparer une deuxième partie de la saison si nous pouvons revenir avec de belles courses ».