A 21 ans, le jeune prodige Tadej Pogacar (UAE Team Emirates ), 3ème de la dernière Vuelta et vainqueur de 3 étapes, a hâte de reprendre la compétition. Mais en même temps, il sait que tout peut s’arrêter malgré les dates annoncées par les organisateurs et l’UCI. Pour le Slovène, personne ne peut prévoir ce qu’il va se passer dans les prochains mois.Mais il relativise sur sa condition. Il pense que c’est beaucoup plus compliqué pour les organisateurs, les courses non worldTour et pour les équipes ProSeries ou continentales comme il l’a déclaré au journal El Tiempo.
Tant qu’il n’y aura pas de vaccin, il est difficile de prévoir ce qui se passer
Tadej Pogacar; «
C’est évident qu’en tant que cycliste, je veux retourner à la compétition le plus vite possible, mais seulement lorsque cela sera sans danger (…) Tant qu’il n’y aura pas de vaccin, il est difficile de prévoir ce qui se passera, et il vaut mieux rester prudent. Beaucoup de choses peuvent changer dans les prochains mois. »
Je suis sûr que les problèmes sont beaucoup plus importants pour les organisateurs que pour les coureur
Les Grands Tours?
« Je suis sûr que les problèmes sont beaucoup plus importants pour les organisateurs que pour les coureurs. Pour les coureurs, cela ne changera pas grand chose, mais courir deux grandes courses d’affilée peut être compliqué. Si le calendrier est respecté, si le virus part, les cyclistes arriveront-ils dans les mêmes conditions ?
Dans les prochaines semaines, la plupart des gars s’entraîneront à nouveau sur la route, de sorte qu’un niveau similaire peut être trouvé avant le début des compétitions. Il est question d’aller s’entraîner en France, et dans d’autres pays, il n’y a pas tant de restrictions là bas. »
Quels sont les inconvénients pour les coureurs avec un calendrier aussi court?
« Il y a plus de coureurs que de courses, et certains courront moins de jours cette année. Je pense que les coureurs du World Tour souffriront moins parce que ces courses seront prioritaires, mais les courses de divisions en dessous et les coureurs de niveau hors worldTour souffriront davantage. »
Objectifs compromis?
« Pas vraiment. La vérité est que je suis encore jeune, donc j’aurai des opportunités à l’avenir. Cela fait maintenant deux ans que je suis sur le WorldTour et j’ai 21 ans. J’espère au moins que j’aurai plus de chances de concourir.
La leçon de sa quarantaine aux Emirats Arabes Unis et du confinement?
« Que le monde peut être fragile. Nous devons nous en occuper et nous occuper les uns des autres »