Ce confinement, on le maudit en tant que sportif mais on le comprend largement, évidement. Les pros n’attendent que les premiers coups de pédales sur les chemins bitumés pour se refaire une santé en respectant les consignes sanitaires. Mais il y aussi du positif dans cette situation difficile comme l’explique Peter Sagan, celui qui déteste les rouleaux plus que tout autre. Il retrouve enfin son fils Marlon et ce moment n’a pas de prix. Sinon, il attend que les dates tombent officiellement avant de se faire son calendrier. Il s’est confié au journal Italien Corriere Della Sera Comment va t-il? Peter Sagan ; «
Je n’ai pas pris de poids, c’est la barbe qui trompe. Ce sont des temps difficiles, mes amis. Je me tairai par respect pour ceux qui souffrent ».
Son fils Marlon, son moteur
Peter Sagan; « C’est Marlon, aujourd’hui, ma vraie motivation. La pandémie m’a mis sur les rails, mais je renais quand je vois mon fils Marlon »
Ce qui lui manque
« Le vélo, la route, l’air frais dans nos narines, l’odeur du printemps et les Classiques, que nous ne pouvons pas courir à cause du virus ».
Comment vit il le confinement?
Peter Sagan; « Doucement. Respecter les règles imposées par la Principauté (il vit à Monaco). Je suis enfermé depuis deux mois maintenant. C’est aussi devenu normal et pour ce que je n’avais jamais fait avant ç : du shopping. Mais ceux qui me connaissent savent que j’essaie toujours de voir le bon côté des choses. Et la meilleure partie de ce moment, c’est de passer chaque jour de mon temps avec Marlon. Je suis heureux ».
Des objectifs ?
Peter Sagan; « J’entends parler d’un Tour à huis clos, d’un Giro et d’une Vuelta qui se chevauchent. C’est hypothétique, car personne ne sait comment le virus se comportera dans les prochains mois. Espérons que nous aurons tous le même temps pour nous entraîner et serons prêts quand la saison reviendra. Mes seules certitudes sont qu’à partir du 3 mai, je pourrai quitter la maison et à partir du 11 mai, je pourrai quitter la Principauté.
Ce n’est que lorsque je serai sûr des dates des grands tours que je pourrai établir un calendrier et fixer des résultats à atteindre. L’un d’eux sera certainement San Remo, que je n’ai jamais gagné ».
Pense t-il a la retraite? Dans une équipe ?
Peter Sagan; « Non, pas de sitôt. En outre, je ne me considère pas comme un directeur sportif. Sept heures en voiture ? Tous les jours ? Pour l’amour de Dieu, ce n’est pas pour moi. Rendez-moi mon vélo ».