32 victoires en Formule 1, 2 titres de champion du monde, 2 fois vainqueur des 24 heures du Mans, l’Espagnol Fernando Alonso est aussi un adepte du cyclisme. En 2013, il avait tenté de créer son équipe WorldTour avec le champion Paolo Bettini (près duquel il s’excuse de l’avoir fait quitté son poste pour ce projet ) mais il a vite réalisé que ce n’était pas chose aisée d’arriver dans le milieu et de s’y imposer. Il s’est confié à son ami Kiko Garcia lors d’un interview pour la Bicicleta Café Fernando Alonso
; « Je suis un amoureux du vélo. Mon père m’emmenait faire du karting le week-end et me faisait faire du vélo le lendemain. J’ai grandi en regardant Perico et Indurain. C’est lui qui m’a le plus marqué.
Avec eux, je suis tombé amoureux du cyclisme sur route mais j’étais fasciné par le contre-la-montre, c’est un combat contre le temps, avec les cyclistes séparés de deux minutes, j’étais accroché à la télé. J’ai un vélo de route mais deux vélos de contre-la-montre. C’est une spécialité exigeante sur le plan mental et physique, elle vous oblige à vous surpasser au maximum, il n’y a pratiquement pas de tactique et fait appel à des détails arérodynamiques
Avant 2015, je roulais 12 à 15 000 km par an, mais après mon arrivée a Dubaï, il était difficile de s’entrainer car il n’y que des autoroutes pour les voitures. Depuis mon arrivée à Lugano, je fait du VTT désormais. »
Le projet Worldtour
Fernando Alonso; « Pour former une équipe, vous avez besoin de coureurs et de délais qui ne correspondent pas toujours au temps dont vous disposez. Le sponsor veut savoir quels coureurs vous avez et vous devez terminer les formalités administratives pour constituer l’équipe et obtenir une licence en juin ou juillet au plus tard.
Mais vous ne pouvez pas parler aux coureurs avant le mois d’août, après le Tour. Vous feriez donc de la paperasserie et paieriez la licence sans avoir un avenant signé, ce qui est difficile à expliquer à un sponsor
L’UCI et les fédérations nationales vous recommandent de rejoindre une équipe existante, mais ce n’était pas notre idée. Nous voulions quelque chose de plus indépendant et au bout du compte, c’était un entonnoir, il n’y avait pas d’issue. Créer une équipe de l’UCI WorldTour n’est pas facile ni bon marché. »