Le médecin de l’Equipe Barhain McLaren et les entraineurs vont préparer les coureurs du team en vue de la reprise de la saison prévue fin aout (pour l’instant). Ils ont déjà imaginé toutes sortes de scénarios possibles et ont étudié l’élaboration de camps d’entrainement pour être fin prêts de que le feu sera vert.Carlo Guardascione (médecin du tam Barhain McLaren à la RAI Sport:
« Les médecins d’équipe et les entraîneurs travaillent en étroite collaboration avec les coureurs car ils traversent un moment difficile, qu’ils n’ont jamais connu auparavant. »
La reprise
« Il est psychologiquement important pour tout le monde d’avoir une date pour la reprise des courses. Tout le monde travaille maintenant pour être prêt dès que nous aurons le feu vert »
Vers les camps d’entraînements en groupes séparés?
M. Guardascione explique que si les équipes peuvent se rassembler pour des camps d’entraînement, les coureurs seront alors divisés en petits groupes pour réduire le risque de contagion. Les coureurs devront également être contrôlés COVID-19 et bien sûr être négatifs.
« Bahrain McLaren a des coureurs dans 12 pays différents, donc la première étape est de s’assurer que tous les coureurs peuvent s’entraîner en plein air. Avant tout camp d’entraînement, nous organiserons des tests sanguins sérologiques pour tous, mais je pense honnêtement que tout le monde sera actuellement testé négatif pour le virus.
De là, nous allons augmenter le niveau de sécurité et d’isolement pour protéger les coureurs et le personnel. Nous diviserons les coureurs en petits groupes de trois ou quatre, qui s’entraîneront ensemble mais à distance des autres groupes. Ils mangeraient aussi ensemble, dormiraient dans les mêmes chambres ou appartements et seraient suivis par le même soigneur. Les coureurs porteraient un masque dans tous les espaces publics de l’hôtel, le bus et les voitures de l’équipe devront être aseptisés, tout comme les chambres d’hôtel. »
Pas de risque réel qu’ils attrapent le virus ou le propagent en s’entraînant en plein air
Guardascione a minimisé le risque de s’entraîner en plein air et pense que le risque de contagion peut être géré par les organisateurs de la course en respectant les consignes.
« Je ne pense pas qu’il y ait un risque réel qu’ils attrapent le virus ou le propagent en s’entraînant en plein air. Le risque est très faible par rapport à, disons, une piscine ou un gymnase »
Se protéger durant les courses
Les départs et les arrivées des courses pourraient poser problème et sont difficiles à organiser sans le public. Personne ne veut cela, mais c’est possible.
« Bien sûr, les choses doivent être soigneusement gérées lors des courses, surtout en ce qui concerne le contact avec le public. Quand les courses commencent et que les choses vont peut-être mieux, je pense que tous les risques et les problèmes peuvent être contrôlés. Chaque équipe établira sans doute des normes d’hygiène très élevées lors des courses, et il appartiendra aux organisateurs de suivre les indications des pays où se déroulent les courses. Bien sûr, les départs et les arrivées des courses pourraient poser problème et sont difficiles à organiser sans le public. Personne ne veut ça mais c’est possible. »
« C’est une situation complexe pour tous les acteurs du sport. Mais nous ne restons les bras croisés, nous avons essayé de prévoir tous les scénarios possibles. Quand on nous donnera le feu vert pour commencer à travailler, nous serons prêts à partir ».