La fédération Britannique (British Cycling) va mettre un tiers de son personnel au chômage temporaire. La fédération se prépare à subir des pertes de 4 millions de livres sterling (4,5 millions d’euros) en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19 qui perdure dans le monde.
La présidente, Julie Harrington, a annoncé aujourd’hui qu’elle va licencier 90 membres du personnel dans le cadre du nouveau programme de maintien de l’emploi du Royaume-Uni (l’État couvrant 80 % du salaire d’un employé).
La présidente ainsi que le bureau directeur subiront une réduction de salaire de 10 %.
British Cycling est en partie financé par des fonds publics par l’intermédiaire du ministère des sports (UK Sport) et des revenus provenant de l’organisation de courses.
Pour la fédération britannique, le confinement et l’annulation des courses est la bonne décision pour la santé de tous malgré les dommages causés par ces décisions.
Lettre de J. Harlington BRITISH CYCLING
« Pour British Cycling, cela signifie que la suspension de toutes les activités sont sanctionnées, y compris les événements enregistrés chez nous. C’était la bonne décision, prise pour protéger la santé et le bien-être de toutes les personnes impliquées dans ce que nous faisons.
British Cycling est une organisation à but non lucratif dont tous les revenus que nous générons sont investis dans le sport. Étant donné qu’une partie importante de ces revenus provient des événements (y compris une partie des droits d’inscription et autres paiements associés qui servent à administrer le sport cycliste ) et que la majorité des événements cyclistes se déroulent au printemps et en été, nous prévoyons une baisse significative des revenus d’environ 4 millions de livres sterling
À ce stade, 90 postes, environ un tiers du personnel, seront supprimés en avril et certains en mai. C’est une décision difficile que nous avons prise avec précaution. Nous savons qu’elle peut entraîner des difficultés pour certains employés qui sont mis à pied, c’est pourquoi nous avons mis en place des mesures pour les soutenir, notamment en leur offrant des conseils financiers et l’accès à des outils d’apprentissage et de développement.
Les employés qui sont licenciés sont parmi ceux sur lesquels nous comptons pour que notre sport puisse revenir en force et, bien qu’ils ne puissent pas travailler pour British Cycling pendant cette période, ils font toujours partie de notre équipe ».
Julie Harrington
PHOTO CASSANDRA DONNE