Le coronavirus a eu raison des courses italiennes mais désormais, d’autres organisateurs craignent pour l’avenir de leurs épreuves comme Jacques Coussens du E3 BinckBank Classic et Thomas Van den Spiegel des Flanders Classics. Désormais, il faut avoir un plan « B » au cas où… Ils ont fait part leurs inquiétudes au Het Laatste nieuws.
Coussens; « L’E3 aura lieu dans la semaine qui suit Milan-San Remo. Le lundi qui suit la course, les coureurs sont déjà hébergés dans des hôtels avec nous. Et s’il s’avère qu’une personne est infectée en Italie et que tout l’hôtel est mis en quarantaine ? Alors toutes les courses après San Remo seront en danger ».
Maintenant, courir en Italie, c’est comme envoyer les gens directement dans le feu pendant qu’il brûle. C’est demander d’attraper une infection du virus corona. Et sur quel genre de terrain sommes-nous alors ? On ne peut pas s’assurer contre ça, hein. Nous collectons des fonds auprès de sponsors et nous organisons un grand événement VIP. Comment faire ? Nous aurons une réunion à ce sujet la semaine prochaine ».
Le 29 mars prochain aura lieu la classique Gand-Wevelgem. Personne ne peut prévoir ce qu’il va se passer dorénavant
Tomas Van Den Spiegel (Flanders Classics): « La situation change tous les jours. Le problème se pose maintenant en Italie et peut-être Paris-Nice est-il également touché. Après cela, il s’agira de nous. La situation change tous les jours. Aujourd’hui, nous n’avons pas encore de scénario d’urgence. Mais nous nous devons d’en tenir compte »,