On trouve un secteur pavé à son nom sur le monument qu’est Paris Roubaix, John Degenkolb (Lotto Soudal), vainqueur en 2015, rêve de remporter une fois de plus l’Enfer du Nord. Par ailleurs, au sujet de ce secteur, il reste l’un des grands champions à y avoir une portion pavée à son nom alors qu’il est toujours en activité dans le peloton WorldTour, un bel hommage!
En effet, en plus d’être un vainqueur de cet enfer, John Degenkolb s’investit beaucoup pour la course Paris Roubaix Juniors dont il s’est investit personnellement. Il est aussi l’ambassadeur des « Les Amis de Paris Roubaix », ces bénévoles qui restaurent ces pavés mythiques.
Il s’est confié à Cyclingnews
John Degenkolb ; « Il se trouve à deux secteurs après Arenberg, et je pense que c’est l’un des plus longs de Roubaix, peut-être quatre étoiles au moins. J’ai été très surpris quand ils m’ont contacté pour me dire qu’ils allaient faire ça. C’est un grand honneur ».
La raison pour laquelle Degenkolb a été distingué pour une telle reconnaissance est principalement due à ses efforts l’année dernière pour sauver la course Paris-Roubaix juniors. Lorsque les organisateurs ont confirmé que l’événement risquait d’être annulé en raison d’un manque de financement, Degenkolb a tout de suite lancé une campagne de Crowfunding pour sauver l’épreuve.
John Degenkolb est également ambassadeur pour l’association » les Amis de Paris Roubaix »;
« Des gens qui s’occupent des secteurs pavés, qui essaient de les garder sur place et de les réparer quand c’est nécessaire.
C’est une belle collaboration, parce qu’ils savent que je me soucie beaucoup de Paris-Roubaix et pour moi, c’est fascinant de voir ces gens, en tant que bénévoles, travailler autant d’heures pour faire vivre la course. C’est quelque chose d’unique dans les événements sportifs du monde entier, je pense, et cela fait définitivement de Paris-Roubaix ma course préférée ».
Degenkolb est si fan de Paris Roubaix, qu’il connait par coeur tous les livres concernant le sujet dont son livre de chevet, celui de Jurgen Leth’s « A Sunday in Hell » et tous les oeuvres concernant la classique nordiste.
« Chaque fois que je lis ce genre de choses, j’ai la chair de poule. C’est la passion et l’histoire qui rendent cet événement si extraordinaire et qui me font réfléchir encore plus à ce que cela signifie de rouler sur le pavé ».
Sa victoire en 2015
« Bien sûr, gagner en 2015 a été l’un des plus beaux moments de ma carrière. Et pour moi personnellement, en gagner un autre serait le plus grand rêves de la saison lors des classiques de printemps.
Mais bien sûr, nous faisons aussi d’autres courses très importantes, et j’essaierai d’être aussi bon que possible pour celles là aussi ».