Le team Lotto Soudal s’est étoffé avec l’arrivée de Philippe Gilbert et de John Degenkolb. Il y aura plusieurs leaders et de coureurs capable de gagner sur les plus belles classiques et courses par étapes.Un vrai soulagement pour Tim Wellens qui aura moins de pression sur les épaules comme il l’a confié à Cyclingnews.Tim Wellens;
« Il y a de très bons coureurs qui arrivent. Il suffit de regarder Philippe Gilbert et son palmarès. John Degenkolb aussi. Il y a un nouveau vent qui souffle dans l’équipe avec ces coureurs. Je suis impatient de courir avec eux.
Philippe a de réelles qualités de leader en lui, et vous pouvez le sentir quand il parle. Il a le palmarès pour soutenir cela et plus nous avons de coureurs dans le final des courses, mieux c’est.
Sur plusieurs de courses, je suis le leader, mais je n’ai pas vraiment le leadership en moi comme Philippe Gilbert. Il a gagné quatre Monuments et d’autres courses et ce sera la clé du succès.
Nous avons tous les deux un style de course similaire et nous sommes tous les deux à l’attaque et nous voulons être en tête. Nous avons couru ensemble dans l’équipe nationale et je pense que nous avons une bonne dynamique. C’est un bon gars avec qui travailler et il est ouvert. »
Retour sur la saison 2019
« 2019 a été une année moyenne pour moi. Ni bon, ni mauvais. J’ai fait un bon Tour de France et j’ai porté le maillot à pois pendant 15 jours. C’était une bonne expérience sur la plus grande course de l’année et nous avons eu quatre victoires d’étapes.
Sur le Tour, j’ai progressé dans les conditions chaudes et j’ai bien roulé sur les contre-la-montre, mais je suis vraiment à la recherche d’un résultat sur les Classiques ardennaises. Je veux y être meilleur. Chaque année, j’ai des ambitions pour ces courses et en 2019, je n’ai fait que deux courses flamandes et ensuite j’ai mis l’accent sur les Ardennes. Je suis toujours à la recherche de ce résultat.
Je pense qu’en 2019, j’étais juste un peu en dessous de ce que j’avais fait en 2018. Les jambes n’étaient pas là où elles devaient être, mais c’est parfois difficile d’être à 200 pour cent parce que 100 pour cent ne suffit pas ».
Le Giro et le Tour de France
« J’ai vraiment de bons souvenirs du Giro avec mes deux victoires d’étape. J’aime bien courir le Giro et je serai encore là pour courir après les victoires d’étape. Ensuite, je serai de nouveau sur le Tour de France. C’est la plus grande course de l’année, la plus importante aussi, mais c’est mon choix d’y être.
Je pense toujours que je peux progresser dans les courses par étapes, mais c’est toujours les courses d’une semaine, comme le tour de Pologne, et Paris-Nice, si le parcours n’est pas trop dur ».