Hier après midi, à Bredene, le champion du monde Mathieu van der Poel a remporté son 28ème cross de la saison sur les 29 disputés cette saisonIl devance de plus d’une minute Tim Merlier. Mais le Néerlandais n’est pas vraiment satisfait de son état de forme surtout avant les championnats du monde en février. Il s’est confié à Wielerflits.ne
« C’était seulement la deuxième fois que je venais ici et la première fois, c’était encore plus difficile et je ne pouvais pas suivre Wout van Aert… J’ai même chuté dans l’avant-dernier tour. C’est de ma faute, et aussi en partie à cause du soleil qui était bas. Heureusement sans trop de mal. »
28 victoires en CX sur 29 pour la saison 2019
« C’était unique, oui. J’ai peur de ne pas pouvoir le répéter en 2020, bien que je le veuille bien sûr. Rester en bonne santé, cependant, est la chose la plus importante que je souhaite pour moi et pour les autres. »
Un écart d’une minute avec Tim Merlier
« C’est vrai, mais on ne s’éloigne pas de la minute en compétition. Et j’essaye peut être de m’économiser en roulant. C’est même devenu un peu une spécialité de défendre une petite avance. Bien qu’il y ait un peu plus de travail cette saison que l’hiver dernier.
J’ai l’impression que l’année dernière, j’avais ce petit plus. Je remarque maintenant que de temps en temps, je dois vraiment me faire encore plus mal pour préserver l’écart. Je ne peux certainement pas prendre dix secondes de plus sur les autres. »
Un travail en plus à fournir en vue des championnats du monde?
« Je le pense aussi. Et cela a déjà été discuté avec l’équipe et les entraîneurs. Il s’agit principalement de la formation. Je me suis beaucoup entraîné à la trêve la saison dernière, je ne l’ai presque pas fait cette saison. Ces derniers mois, nous avons essayé de jeter des bases encore plus larges pour le printemps.
J’ai moi-même l’impression que je peux rouler à un rythme très rapide pendant une heure, mais ce « coup » supplémentaire qui me sort des jambes est un peu plus difficile à fournir. Je suis bon, mais le cross est quelque chose de très spécifique.
Mais en vue des championnats du monde, je vais travailler un peu plus spécifiquement sur cette explosivité pendant mon stage en Espagne. C’est sûr. »
PHOTO archive MARTINE VERFAILLIE