Vincenzo Nibali, 35 ans, a retrouve le moral avec le team Trek Segarfredo pour sa 16ème année chez les pros. Le team Barhain Merida, il ne pensait qu’à en partir et il préfère ne plus en parler. De toute façon, le nouveau patron Rod Ellingworth qui a apporté McLaren n’a pas cherché à contacter le Requin de Messine pour le convaincre de rester. Il rejoint donc Richie Porte, le champion du monde Mads Pedersen, Bauke Mollema, les Français Kenny Ellissonde, Julien Bernard entre autre.Il s’est confié à Cyclingnews
« J’ai l’impression que c’est le début d’une grande aventure. C’est très stimulant et excitant, surtout quand il s’agit de ce qui compte vraiment. J’ai découvert un nouveau monde, une nouvelle façon de faire les choses.
Je ne suis pas vraiment intéressé de parler du passé, je veux regarder vers l’avenir. Je me sens neuf et prêt à repartir »
L’époque Bahrain
« Avec Bahreïn, j’ai obtenu d’excellents résultats et j’ai gardé de bons souvenirs. La première année, quand l’équipe était toute neuve, j’ai fini troisième sur Giro d’Italia, deuxième à la Vuelta a España et j’ai gagné Le Lombardie. Puis ensuite j’ai gagné Milan-San Remo, et j’ai obtenu d’autres bons résultats, qui ont été très satisfaisants.
Je suis fier d’avoir participé à la création de l’équipe avec le Prince de Bahreïn et d’avoir fait connaître l’équipe dans le monde entier. Mais malheureusement, quelque chose s’est cassé à un moment donné, et maintenant nous nous séparons
Je ne sais même pas à quoi ressemble Rod ; je ne lui ai jamais parlé « ,
Ses ambitions au sein de Trek Segafredo
« Trek-Segafredo veut que je continue à faire ce que j’ai toujours fait : essayer
d’être professionnel et de travailler dur, d’essayer d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés et donner le meilleur de nous-mêmes. Je pense que je peux le faire parce que
J’ai vite compris qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour m’aider.
Je suis perfectionniste quand il s’agit de mon équipement, et le Trek les ingénieurs font tout ce qu’ils peuvent pour m’aider. Ils m’écoutent et souvent, ils ont les réponses à mes besoins
avant même que je leur demande. C’est un sentiment génial. »
Pas de Tour de France mais le Giro et les JO
« J’ai décidé de viser le Giro d’Italia parce qu’il y a une logique naturelle pour ensuite viser les Jeux Olympiques de Tokyo. Traditionnellement, le Tour de France est le meilleur moyen pour se préparer aux JO mais là, il n’y a que 6 jours entre le Tour de France et les JO. Ensuite, il y a le long voyage pour aller au Japon, le décalage horaire. Le parcours des JO est difficile et même la chaleur et l’humidité sont attendues. C’est donc naturellement logique de ne pas faire le Tour. «