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Joel Pelier : « L’art et le cyclisme ont cette particularité commune, celle d’offrir du rêve! »

J.A.V.
Dernière mise à jour : 28/11/2019 à 1:11
J.A.V. Publié le 28 novembre 2019
14 Min de Lecture
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Quel est le point commun entre les trophées des champions du monde de Formule 1 et le champion cycliste Joel Pelier? Il faut aller chercher la réponse dans le Doubs, le pays natal du coureur ou plutôt de l’artiste. 

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Les trophées de la Formule 1 polissés par la société Jeangerard et Joel Pelier

 

Car ce n’est autre que Joel Pelier qui a poli ce trophée au sein de l’Entreprise de Polissage et de finition Jeangerard, basée à Lure. Et oui, le champion a toujours été cet artiste et cela bien avant d’en devenir  un sur son vélo. Déjà haut comme trois pommes, il avait fabriqué sa propre guitare en bois bien avant de connaitre ce drôle d’engin qui allait lui permettre de parcourir le monde et d’écrire l’un des plus beaux chapitres de sa vie. 

Tout comme son ami Bruno Cornillet devenu pilote de ligne après sa carrière de champion, Joel Pelier avait aussi ce désir, celui  d’atteindre son rêve de gosse. C’est désormais chose faîte.

Mais le cyclisme l’emporta pourtant (à notre plus grand plaisir) à l’aube de sa vie d’adulte. Et il en a remporté de belles étapes sur les plus grandes courses comme Paris Nice ou comme cette étape sur le Tour de France à Futuroscope après 180 km d’échappée, et encore sur la terrible côte de Sainte Catherine en Irlande devant des gars comme Sean Kelly, Greg Lemond ou Stephen Roche. Des victoires cherchées avec le rictus de la souffrance qui déformait sa “gueule de beau gosse”, sa gueule d’artiste rebelle. Ses exploits, il a été les arracher souvent en solitaire.

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La foule admirative devant le chef d’oeuvre d’un rouleur (Photo Stephen Delauney Nissan Classic)

Le bonhomme n’est pas du genre à fermer sa gueule quand le sort lui parait injuste et on peut être sûr que si l’un d’entre nous lui joue un air de pipeau, il saura le lui remettre bien au fond. Non, diplomate, il n’aurait jamais pu l’être tant il déteste jouer les ronds de jambes même devant les plus grands. Un tempérament de chien fou qui lui a valu quelques belles escarmouches comme avec Bernard Hinault sur un tour de France 85 où la prise de bec entre les 2 champions resta légendaire à jamais dans l’histoire de la Grande Boucle. 

Depuis, les 2 guerriers sont devenus des amis. Le « Blaireau » était même à ces côtés sur cette fameuse étape du tour de France 1989, au bout d’un raid solitaire de 180 km. Il fallait être un vrai dingue ou alors un putain de rêveur pour y croire. Ca tombe bien, Joel Pelier répond à ces deux critères. Et il donne, toujours, de ses tripes pour les réaliser, ces rêves complétement fous. 

Hinault

Bernard Hinault s’en souvient justement de cette victoire sur la Grande Boucle, il était dans la voiture de l’organisation à ses côtés. 

« Quand Joël est sorti, je savais qu’il pouvait aller au bout. Derrière, ça a hésité, a se regardait un peu trop et j’ai dit à Joel de mettre la gomme, de tout donner. Je me souviens qu’à une quarantaine de bornes du final, il commençait à douter. J’ai un peu bousculé le protocole qui nous ordonnait de ne pas parler au coureur. Il n’y avait pas d’oreillettes à l’époque, ça marchait à l’instinct. Je me suis approché de lui et je lui ai crié dessus en lui disant d’appuyer sur les pédales même si il ne savait plus où il était. A 20 bornes, j’ai su que c’était gagné, il la claque avec plus de 2 minutes d’avance. C’était mérité tant il avait donné. Il avait été la chercher à la hargne et au courage. »

6 ans pro, maillot de leader sur Paris Nice  85, Joel Pelier a pourtant décidé de raccrocher le vélo au fond de sa forêt et en même temps, d’enterrer ses souvenirs bien au fond de cette terre du Doubs. Puis il s’est occupé de ses 5 enfants, des siens, de sa vie.

Pas de reconversion, juste se tirer d’un monde auquel il avait tant donné, tant sacrifié et qu’il ne l’avait pas vraiment épargné. Au fil des ans, il retrouva donc sa première passion, son première amour; la sculpture. 

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D’abord par plaisir, pour passer un moment seul, face à son propre miroir, le temps de se reconstruire. Mais voilà, comme sur le vélo, Joel Pelier retrouve vite la hargne, l’envie, le rêve, la passion. Et le voilà lancé sur une carrière des plus risquées, celle d’artiste. Il fallait y croire tout comme partir pour une échappée au long cours. En 2019, La société Jeangerard, connaissant le talent du sculpteur, fait appel à lui. Une période d’essai convaincante et le voila dans le monde de l’art, celui des métaux. Des pièces uniques lui sont confiés avec les plus grandes marques comme Cartier pour des objets trônants dans les plus grands hôtels du monde, de Londres à Dubai, en passant par Paris et New York. Pas si mal comme reconnaissance, non? David Jeangerard

; « Je ne savais pas que Joel avait été cycliste pro avant. Il n’en parle jamais. Je l’ai découvert par la suite dans la presse. J’ai connu Joel d’abord en tant que sculpteur. Je connaissais ses oeuvres, sa façon de travailler le bois et le métal. Il est un véritable artiste et je suis heureux de l’avoir chez nous. Quand il est sur une pièce, il donne tout, il est très méticuleux et je sais qu’elle sera parfaite au final. On m’a raconté qu’il était pareil en tant que coureur (rires).  »

Dernièrement, c’est à l’entreprise Jeangerard que l’on a confié les Trophées des champions de la Formule 1. Le champion du monde portera le travail, entre autre, de Joel Pelier.  Nous avons appelé l’artiste pour qu’il nous parle de cette reconversion réussie après tant d’années de galères et de doutes.

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Joel, comment es tu arrivé à travailler sur des oeuvres d’arts?

« Au bouche à oreille je pense. Quand j’ai quitté le cyclisme, je n’ai rien demandé à personne. J’ai tracé ma route sans me retourner. Je me suis occupé de mes enfants et il fallait trouver des solutions pour nourrir la famille. J’ai fait plein de petits boulots mais à côté de ça, dans mon atelier, je sculptais mes premières oeuvres sur bois, ma passion. Au début, c’était un moyen de m’évader, de me recentrer. Puis j’ai vu que ça plaisait à pas mal de personnes. Du coup, j’en ai fait mon métier. »

Jean De Gribaldy est toujours là, en moi, et il restera le guide de ma vie

Dur de se faire connaitre dans ce milieu?

« Oui; Il n’y a pas vraiment d’école hors les beaux arts. Alors t’imagines que le cv d’un coureur pro n’est pas vraiment l’idéal pour se faire un chemin dans ce monde. Il faut être patient et croire en soi. Il ne faut jamais lâcher. Mais j’avais été à la bonne école avant. J’ai été formé par Jean De Gribaldy, mon premier manager chez les pros. Il parlait peu mais savait trouver les mots pour chercher le meilleur en toi. Le Vicomte est toujours là, en moi et il restera le guide de ma vie. J’ai toujours cette photo de lui sur le mur de mon atelier. J’ai gardé la philosophie de Jean et je n’ai jamais lâché même quand je bouffais mon pain noir.

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Avec Jean De Gribaldy, son mentor et père spirituel (site Jean De Gribaldy)

C’est vrai que je n’ai jamais dit aux gens que j’avais été coureur. Qu’est ce que ça aurait changé? Rien, ils en avaient rien à foutre. Devant eux, j’étais Joel, ce gosse qui voulait devenir artiste. Ils me jugeaient moi, mes pièces et non mon passé de coureur.  »

Quand tu regardes une vraie course, c’est un peu comme contempler une oeuvre d’art

Pourtant tu compares souvent ces 2 mondes.

« Oui, car ce sont deux mondes d’artistes. Un coureur qui part en échappée, qui joue la gagne, il donne du rêve aux gens. Une sculpture, une oeuvre d’art donne aussi du rêve quand on la regarde, la contemple. Il faut être tenace, ne rien lâcher. La reconnaissance du milieu se fait au fil des ans, il te faut faire tes preuves comme dans le cyclisme. Il est impitoyable et en même temps il est si merveilleux. Quand tu regardes une vraie course, un vrai coureur dans la souffrance pour aller chercher le Grall, c’est comme admirer une oeuvre d’art. »

Les plus grandes marques comme Cartier font appel à vous dans la société Jeangerard, mais aussi des artistes reconnus mondialement comme Erwin Wurm. Pourtant, le cyclisme n’a jamais fait appel à tes services?

« Non, le cyclisme ne m’a jamais rien demandé. En même temps, je me suis coupé du monde pro durant des années avant de revenir avec ASO il y a 4 ans. J’ai toujours cloisonné ces deux mondes peut être, j’en sais rien. J’avais besoin de me retrouver oui sûrement. Puis j’en ai croisé des mecs qui te tapent dans le dos et qui te dise, » J’adore ce que tu fais, je vais te commander une oeuvre pour tel ou tel événement. » Mais bon, ça reste des paroles. »

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Avec Thierry Marie et Jean François Bernard

Justement, tu y es revenu après plus de 25 ans d’absence. Pourquoi?

« Putain ce qu’il me manquait en fin de compte (rires). Des amis comme Bruno Cornillet ou Jean Vantalon me  tannaient le cuir pour que j’y revienne. J’avais un peu peur de retrouver cette famille peut être après tant d’années, ils m’avaient peut être oubliés me disais je. De plus, je ne suis du genre à vivre du passé, ça fait toujours un peu de mal à la gueule parfois de déterrer les souvenirs . Mais au final, c’était bon de retrouver tous les amis comme mon dernier manager chez BH Javier Minguez, Thierry Marie, Jean François Bernard et tous les autres. Avec mon travail, je ne peux plus y aller souvent mais quand j’y retourne c’est toujours avec un grand plaisir car je vais revoir des amis, une ambiance.  »

Que penses tu du cyclisme aujourd’hui? 

« Pfff… Il y a des sacrés jeunes comme Evenepoel, van Aert, van der Poel et d’autres qui vont tout bousculer et c’est tant mieux. Car ils vont aller chercher la gagne à la hargne. Ils roulent avec cette fraîcheur et cette arrogance quand ils s’échappent et vont tout faire péter sans aucun complexe, ils donnent tout. Ca change de ces dernières années. Chez les français, j’aime vraiment  bien Julian Alaphilippe ou Thibault Pinot. Ces mecs se défoncent au moins, et eux ils le font sur la route et pas seulement dans les journaux.  »

 

 

 

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