Selon le magazine Velonews, rien ne marche comme sur des roulettes pour l’Australien Rohan Dennis a cause de ses déboires contractuels avec la Bahrain Merida.
Acte 1
Son abandon surprise et précoce sur le tour de France risque de lui coûter très cher. Après une dispute avec la direction de son équipe, il a totalement disparu des écrans radars aux côtés de son agent Andrew McQuaid. Après quelques semaines, il est réapparu et tout semblait rentrer dans l’ordre avec son équipe.
Acte 2
Mais sur les derniers championnats du monde, nouveau coup de théâtre. Il s’est présenté avec un vélo BMC au lieu d’un Merida qui est la marque officielle de la Bahrain. Le nom de l’équipe n’était même pas marqué sur le cuissard.
Parti chercher une équipe, il s’est aperçu que les propositions financières étaient largement inférieures à celles de la Bahrain Merida. Il a alors tenté un retour avec son agent Andrew McQuaid mais l’équipe n’a pas voulu le reprendre suite au dernier incident des championnats du monde, la goutte d’eau.
Acte 3
Lui et son agent ont pris la décision d’envoyer l’affaire auprès du Collège arbitral de l’UCI en disant qu’il s’agissait d’une rupture de contrat « causant effectivement, et avec une intention malveillante de causer, des dommages à la santé et à la réputation de M. Dennis«
Mais cette fois ci, cette dernière décision risque de lui couter très cher financièrement.
Les équipes ne se battent pas vraiment pour récupérer le champion du monde du chrono car elles sont déjà complètes et le manque de fiabilité dû à son caractère et entourage ne plait pas à tout le monde.
Selon Velonews, le salaire proposé par le team Ineos serait de 250 000 euros soit plus d’un million de moins qu’avec la Bahrain Merida. Aucune équipe n’a enchérit l’offre d’Ineos.