A 22 ans, Stuart Balfour (Cotes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau) réalise, comme l’année dernière, une belle fin de saison. Lui que l’on avait vu combatif sur les cols du Tour de l’Avenir ou sur ceux du Giro espoirs cette saison, était aussi présent sur les classiques d’un jour comme le dernier GP de Plouay. Pour ce mondial, il savait quel était son job. Certes, les britanniques n’ont pas ramené l’or mais ils ont tout fait pour dynamiter le peloton. Tom Pidcock ramène le bronze, la journée a été bonne comme nous l’a confié Stuart Balfour, l’un des grands animateurs de la journée.
Stuart Balfour; « Je t’avais dit « On va se battre comme des diables » la dernière fois et je ne t’ai pas menti. On a bien roulé, on s’est bien battu. On a fait le job toute la journée. C’était à moi de suivre les attaques dès le début avec des grosses nations dans le coup. Sur chacune d’entre elles, j’étais là. Puis on s’est retrouvé dans la bonne avec mon ami Fred Wright. On a roulé pour creuser l’écart. On savait que cela protégeait les nôtres derrière et nous avions confiance pour qu’ils soient dans la bagarre finale. On savait que la dernière montée allait être la jonction, c’était notre but. C’est ce qui s’est passé donc oui belle journée. On est content meme si on ne ramène pas l’or. »
A la jonction avec le groupe de Tom Pidcock, on a t’a encore retrouvé en tête pour emmener ton leader
« Oui, je fais le job comme je te le dis. Tu es l’équipier et ta mission est d’emmener Tom ou Jake au mieux dans la bagarre finale, point barre. Tu dois tout donner pour ça et j’ai roulé full-gas. Puis quand Jake (Stewart) et Tom (Pidcock) sont revenus sur nous, j’ai encore donné ce qu’il me restait. J’avais confiance en eux pour aller jouer un podium. Tom prend la 3ème place, c’est bien mais le plus important, ce que l’on a été acteurs de la course. C’est sur que l’or aurait été génial mais on a tout tenté et tout donné. On peut être satisfait de notre journée, on s’est battu avec honneur et fierté. »
Combatif sur les courses par étapes comme sur tour de l’Avenir, sur le Baby Giro et sur ls classiques d’un jour le dernier Gp de Plouay (2ème en 2019, 1er en 2018), on te retrouve encore en tête sur les championnats du monde. En cette fin de saison, tu parais encore frais et vraiment en forme.
« Oui, j’ai fait un travail énorme avec mon coach Yann Dejan. On a bossé sur le physique et le mental. C’est aussi grâce à lui que j’en suis là. Ce n’est pas que cette année que je marche comme ça. L’année dernière c’était déjà pareil.
Quand aux courses par étapes avec des cols ou des classiques, tout me plait. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse chaud, je m’en fous. Je me débrouille pas mal et si on me fais confiance, je suis là pour me donner à fond pour le team. »
Tu va revenir en Bretagne pour quelques courses avec ton équipe Côtes d’Armor Marie Morin Véranda rideau. Tes ambitions?
« Là, il y aura Paris Conneré et Paris Tours et je vais y aller pour gagner. Mince, j’ai roulé pour eux durant 2 ans. Ils m’ont appris le job et on a vraiment été heureux là bas moi et mon ami Owen (James). Comme je te l’ai dit avant, avec des coureurs comme Maxime Cam, Fabien Schmidt ou Jérémy Bescond qui nous conseillé, on a vraiment aimé cette équipe.. Donc oui, je veux leur rendre la pareille et leur offrir une victoire. Mes derniers mois avec eux et j’aimerai bien « faire péter le champagne » comme vous dites en France. »
L’année prochaine, pro?
« J’en sais vraiment rien. On a des contacts avec Owen. Notre agent Christophe Le Mevel est ici avec nous aux championnats du monde. Pour l’instant, je n’ai pas signé dans un team pro. On le saura bientôt. »