11ème du championnat du contre la montre espoirs du Royaume Uni cette année pour sa première année dans la catégorie, 10ème du général de la Sint-Martinusprijs Kontich (international juniors) la saison dernière, le jeune Gallois Theo Modell, 18 ans, est l’un des espoirs du cyclisme Britannique. Il est , par ailleurs, bénéficiaire d’une bourse de la fameuse fondation du Royaume-Uni; « The Dave Rayner Fund« .
Privilégiant ses études d’entrée en université cette année, il n’a repris le cyclisme que fin avril, juste avant les championnats nationaux. Arrivé en France en juillet, il a suivi les traces de frère Louis (parti en fac de médecine depuis) quelques années plutôt en portant les couleurs du team Hennebont Cyclisme avec son compatriote Adam Pinder. Les résultats ne se sont pas fait attendre avec plusieurs top 5 sur les étapes de la Ronde Finistérienne dont il porte le maillot de meilleur jeune actuellement.
Theo, pourquoi avoir choisi Hennebont Cyclisme en France?
Theo Modell: « Parce que j »adore la Franc.e Je ne suis ici que pour quelques mois cette année parce que je faisais mon bac jusqu’en juillet, mais jusqu’à présent, j’ai trouvé les courses très amusantes.Il y a un bon niveau et c’est excellent pour apprendre à courir et les parcours sont généralement plus intéressants et plus difficiles que ceux en Angleterre. J’aime le profil en Bretagne surtout parce qu’il n’est pas trop vallonné mais assez difficile de diviser un peloton sur les courses, il se prête aussi à un bon entraînement.
Grâce à la « Dave Rayner Fund » pour couvrir mes frais de subsistance, cela m’a permis de sortir pour quelques mois et de vivre des courses de haut niveau sans une énorme pression
J’ai choisi Hennebont principalement parce que mon frère y a passé quelques années donc j’en savais un peu plus sur l’équipe et le staff. C »était idéal pour moi cette année, c’est peut être un club hors DN avec un petit budget, mais nous avons un très bon calendrier et, grâce au financement de la « Dave Rayner Fund » pour couvrir les frais de subsistance, cela m’a permis de sortir pour quelques mois et de vivre des courses de haut niveau sans une énorme pression. Tout le monde dans l’équipe m’a très bien accueilli et bien traité, il y a une bonne ambiance avec tout le monde s’entend vraiment très bien. C’est top de rouler dans ces conditions. »
Quelles sont les différences entre les courses Britanniques et Françaises?
» Je pense que les courses françaises (ou du moins celles que j’ai faites) sont dans l’ensemble plus difficiles que les courses britanniques. En France, le niveau général est plus élevé. Elles sont donc plus rapides et il y a plus de gars qui sont motivés pour la victoire. Les courses en France semblent être bien faites, avec des attaques qui durent toute la journée, ce qui rend les courses rapides et dures, mais aussi vous oblige à vraiment essayer de courir intelligemment comme choisir les attaques à suivre, et essayer d’économiser le plus d’énergie possible pour le circuit d’arrivée où il y a presque toujours une montée assez difficile. »
Je veux simplement acquérir de l’expérience à différents niveaux de course, évaluer ce sur quoi je dois travailler et où j’en suis
Quels sont tes objectifs cette année?
« Pour cette année, je ne me suis pas fixé d’objectifs majeurs parce que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en essayant d’équilibrer mes études et le cyclisme.
Rétrospectivement, je pense que c’était un peu une bénédiction parce que j’ai été obligé de prendre la première partie de la saison plus facilement et j’ai pu garder une bonne forme pour cette deuxième mi saison. Donc, en termes d’objectifs, je veux simplement acquérir de l’expérience à différents niveaux de course, évaluer ce sur quoi je dois travailler et où j’en suis. Et, je l’espère, obtenir des résultats assez bons pour me permettre d’évoluer ou de continuer avec une bonne équipe qui m’aidera à évoluer plus tard. »
Tes objectifs à longs termes?
» Pour l’instant, j’ai l’intention d’en faire un travail professionnel à l’avenir. Je n’ai que 18 ans, alors je me suis donné quelques années pour bien m’y prendre, mais je ne sais pas exactement quand et comment, je ne suis pas sûr encore de la façon pour y parvenir. »
Photo en-tête CHRIS UGUEN PHOTOGRAPHIES