Qui d’entre nous n’a jamais rêvé, du haut de ses 10 ans, de rouler aux côtés des champions quand « on sera grand »? Ce rêve un peu dingue, cette folie douce mais nécessaire dans la vie de chacun d’entre nous, celle qui nous pousse à enfourcher notre premier vélo de course, de se présenter, tout penaud et tremblant de frousse, sur la ligne de départ de notre première course? Qui ? Tous l’avons eu et l’avons encore … Cette folie nous permet justement d’avancer.
A 20 ans, Alexis Renard a réalisé son rêve de minimes, celui qui lui a donné aussi la force d’aller chercher la gagne, de pousser ses limites quand le doute te fout, alors, un grand coup de pompe sur le coin de la gueule. Ce rêve, il ne l’a jamais abandonné, il s’en est accroché avec les tripes de ce gamin qui matait le tour de France du haut des ses 10 ans. Il a fait de ce rêve un peu dingue d’en faire une folle réalité comme de nombreux autres avant lui. Alexis Renard a aussi cette différence, ce petit grain de « je ne sais quoi »…
Au fil des courses (tout d’abord avec le CC Plancoet), de patience et de pugnacité, il rentre enfin comme stagiaire au sein du Team Israël Cycling Academy dont la réserve n’est autre que Côtes d’Armor Véranda Rideau Marie Morin emmené par Mickael Leveau, Thierry Pecheul, Sébastien Cottier et tant d’autres passionnés, ce club qui lui a appris la vie de coureur « élite » tout comme à un certain David Gaudu avant lui, celui de courir plus vite vers ses rêves.
Une première marche, certes, mais il sait pertinemment qu’il en aura encore bien d’autres à gravir avant de pouvoir atteindre l’ultime rêve : décrocher la gagne dans ce monde que l’on nomme « pro », ce « Way of life ».
Alexis Renard; » Oui c’est vrai. Quand j’étais tout petit, je regardais le vélo à la télé ou en allant sur les courses pros. Ca me faisait rêver… Mais de la à y être! Oui, il y avait encore un sacré fossé à franchir. Ca m’a toujours fait rêver d’y être.
Ce rêve commence à se réaliser. Je vais découvrir ce monde professionnel mais ce n’est que le début, rien n’est acquis.
Ne pas se décevoir pour ne pas les décevoir
« L’envie vraie dy être et d’apprendre le métier. Et surtout ne pas décevoir, moi ou ceux qui m’ont permis d’être là. je n’ai pas d’appréhension particulière mais je veux être le plus performant possible.
Je le sais bien que rien n’est acquis comme je l’ai dit, on continue à travailler pour aller à l’échelon supérieur… Il y a encore tant de marches ».
Comme on le dit en Israel pour aller de l’avant: « Yalla Alexis!!! »