Il a attaqué dans ce col de Mortirolo, il a tenté mais il s’est laissé reprendre par un monstrueux Landa au service de Richard Carapaz, Hugh Carty et Miguel Angel Lopez. Mais, dans ce groupe, il manquait l’un des principaux rivaux avec Primoz Roglic. A ce moment là, le Requin de Messine a joué la carte du collectif avec les « Movistar » pour mettre le Slovène hors de portée.
Mais en même temps, Carapaz a montré au Sicilien qu’il avait les épaules pour remporter ce Giro avec Landa à ses côtés. A l’arrivée, transi de froid derrière la vitre soulevée de son bus, il s’est confié aux journalistes.
Vincenzo Nibali; « J’ai regardé derrière, j’ai vu qu’ils se rapprochaient alors je me suis laissé prendre sans trop forcer. Dans le final c’était normal de rouler ensemble et de collaborer pour pouvoir gagner du temps sur Roglic en vue des prochaines étapes,
Malheureusement, le fait que nous ne puissions pas faire le Gavia voulait que nous devions rouler à bloc sur le Mortirolo. Nous avons placé une bonne attaque et quelques prétendants au GC ont perdu contact. Carapaz a montré qu’il était en forme. Aujourd’hui, il a très bien géré la situation. Pourtant, il ne me semblait pas qu’il était au top. Mais avoir un mec tel que Landa signifie qu’il a été capable de gérer la situation. »
Ca va être compliqué
« Ce que nous avons essayé de faire en attaquant était certainement une bonne chose car nous avons réussi à gagner du temps sur Roglic. Maintenant, pour le général, nous devons nous y pencher et réfléchir à quelque chose pour battre Carapaz. Ce n’est pas facile car il s’est montré très fort, il est en forme et prêt pour ce Giro d’Italia. »
Comment récupérer du temps à Carapaz?
« Je ne sais pas, je ne sais pas. En ce moment, c’est vraiment compliqué. »