Sur le Tour de Madrid, le Team Arkea Samsic s’est rassuré en étant parvenu à mettre, enfin, un frein à la malchance qui lui collait au pneu depuis le début de saison. Maxime Daniel a remporté la dernière étape de ce tour et Clément Russo s’offre le général devant Romain Hardy, une belle performance!
Cette victoire est aussi une revanche sur le « mauvais sort » qui assénait le team Breton depuis le début de saison et elle sera peut être le déclic d’une belle série dans les semaines à venir , notamment sur le prochain Tour de Norvège avec André Greipel puis le Dauphiné qui se profile.
Maxime Daniel débloque son compteur, lui qui n’avait repris la saison sur le tour de Bretagne après une longue maladie en ce début de saison.
Maxime Daniel; « Oui qu’elle fait du bien cette victoire. En plus un doublé, c’est parfait, on ne pouvait rêver mieux. Pour ma part, j’étais dans la roue de Florian Vachon dans le dernier km. Mon boulot était d’emmener Clément (Russo) ou Romain (Hardy) à la victoire d’étape car, sur ce tour, tout se jouait sur le podium de la der. Mais à un moment Barbero me pousse contre les barrière, je perds 50 mètres du coup. Mais j’ai relancé et j’ai tout donné en sachant que nos gars étaient dans ma roue. Au final, je la gagne et Clément fait 3, il remporte le tour, oui c’est une journée parfaite. Au delà de ma victoire, il tombe à pic ce doublé et cel va peut être nous mettre dans une bonne dynamique. »
Le tour de Bretagne, tu avais joué de malchance pour ton retour en compétition
Oui, c’est clair. J’y ai beaucoup pensé à cette étape. Je revenais d’une longue maladie qui m’a empêché de rouler pas mal de temps. J’avais envie de prouver que j’étais là, dans le coup. J’avais les bonnes jambes et j’avais vraiment envie d’en mettre une au fond. Et pas de bol de nouveau, je perce à 15 km de l’arrivée alors que j’étais échappé avec 2 autres coureurs que je battais au sprint. Elle m’a filé entre les doigts celle là et d’autres aussi. Sur ce tour, j’étais souvent placé mais il me manquait ce « je ne sais quoi ». La malchance me collait au pneu alors que j’ai les bonnes sensations, les bonnes jambes. Du coup, oui, je l’attendais celle là. Maintenant, il y a d’autres courses qui nous attendent et on sera là. J’espère que la poisse est derrière nous.
Tu reste toujours le lanceur d’André Greipel
Oui bien sûr. J’ai énormément travaillé à ses côtés et j’ai appris pas mal de choses. Il est capable d’en claquer des belles et il est un formidable sprinter. Mon job est de l’accompagner au sprint, dans les meilleures conditions pour qu’il puisse décrocher la victoire. Je vais le retrouver bientôt sur le prochain tour de Norvège. J’ai les bonnes jambes et je sais que l’on peut faire un truc. On verra mais je suis confiant.
Le Tour de France, tu y penses?
Oui clairement. Cette victoire me fait du bien. J’ai bossé comme un fou cette saison, j’ai joué de malchance en début de saison avec une maladie qui m’a forcer à rester sans vélo durant quelques semaines. Mais sur le Tour de Bretagne, j’étais là et aujourd’hui, je prouve de nouveau que je suis revenu. J’ai toujours dit que si j’arrêtais ma carrière de coureur pro sans avoir participer à un tour de France, je considérerais celle ci comme un échec. Maintenant, la place se mérite et je pense que je travaille pas mal pour avoir le droit que l’on se penche sur mon cas. Cela dit, rien n’est encore fini et tout débute. Il reste encore des courses et de belles occasions de montre que je mérite ma place auprès d’André pour le Tour.