Il était le coéquipier de Patrick Sercu sur la piste, notamment sur les nombreux 6 jours qu’ils ont disputés ensemble puis sur la route, Eddy Merckx et tant d’autres champions (comme Jean Luc Molineris ou Alain Bondue) pleurent ceux qui ont connu le meilleur pistard du vingtième siècle, l’homme au 1206 victoires dont 168 sur route parmi lesquelles 13 étapes sur le Giro et 6 sur le Tour de France où il avait été le maillot vert en 1974.
Sur Sporza, Eddy Merckx ; « C’était un ami que je connaissais depuis que j’avais 16 ou 17 ans. C’est une perte immense pour moi. Notre partenariat remonte à loin, depuis les années 1960 sur le vélodrome de Bruxelles. Nous étions rivaux au début, puis nous sommes devenus coéquipiers. Ensemble, nous avons remporté 15 courses de six jours, y compris les 6 jours de Gand en 1965. Ce sont des souvenirs merveilleux.
C’était un gars fantastique, un homme bon. Il était honnête, il ne tournait pas autour du pot et cherchait toujours un compromis. J’ai apprécié cela en lui et c’est pourquoi j’ai roulé avec lui pendant si longtemps. »
Une carrière sur piste exceptionnelle, mais celle sur route était méconnue et pourtant…
« Patrick avait la vitesse et moi l’endurance. Nous étions une bonne paire. Mais il était définitivement meilleur que moi sur la piste. Il pouvait faire beaucoup plus que rouler sur les planches d’une piste. Il a remporté le maillot vert au Tour de France [en 1974]. Il a percé à une époque où il y avait beaucoup de grands champions en Belgique. A cause de ça , sa carrière sur route a peut être un peu sous-exposée. »