Plusieurs fois dans le Top 5 de la Primavera, 2 fois 2 ème (2013, 2017), Peter Sagan n’a jamais gagné Milan San Remo. Demain, il sera l’un des favoris, l’un des hommes à surveiller selon Patrick Lefevere (Manager de Deceuninck Quick Step), le patron de la meute de loup avec Stybar, Gilbert ou Alaphipppe. Mais Peter Sagan ne veut surtout pas se mettre de pression. Selon lui, il y va pour se faire plaisir et la victoire tant espérée ne sera que la cerise sur le gâteau après tout!
Milan San Remo, c’est plus une question de conséquences pendant la course, et de chance, de bon moment, de bon timing
Peter Sagan; « Peut-être que c’est un problème pour quelqu’un. Mais bon, je pense qu’en général, dans le monde, il y a des choses bien plus importantes que de gagner ou de perdre une course
Milan-San Remo est une course spéciale. Vous devez peut-être attendre pour la gagner. Peut-être que ce n’est pas cette année, alors vous devez essayer l’année prochaine, et si ce n’est pas l’année prochaine… C’est comme les championnats du monde; tu dois attendre pour ton année.
J’ai été déjà deux fois 2ème à San Remo, où je pensais gagner à coup sûr. Vous voyez à quel point cette course est spéciale?
C’est plus une question de conséquences pendant la course, et de chance, de bon moment, de bon timing, ce genre de chose. Parfois, on peut gagner la course quand on ne s’y attend pas. L’expérience peut aider lorsque je me sens bien et que je vais être à l’avant. Ou peut-être que je suis mauvais et que mes options changent, juste pour survivre.
La course commence dans les derniers 50 km
« S’il fait beau, comme aujourd’hui, ce sera une course agréable. Ce n’est pas comme les classiques belges, Flandres ou Roubaix. Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix commencent après 10 km ou même du km zéro parfois. Il y a une grande différence. Ici, vous commencez tout simplement, vous parcourez 100 km, puis vous avez le Turchino, où vous devez être à l’avant, puis après si vous arrivez sur la côte, vous avez encore 100 km à parcourir avant de rouler, de manger et de boire.La course commence dans les derniers 50 km. Après 250 km, vous commencez à être vraiment concentré sur la course, ce que vous faites, comment vous vous sentez, dees choses comme ça. Vous pouvez en profiter deMilan-San Remo, et c’est bien. »
Une attaque sur le Poggio?
« On verra demain … »
Photo en tête YUZURU SUNADA