A 36 ans, l’Allemand André Greipel a rejoint les rangs de la formation Bretonne « Arkéa Samsic » d’Emmanuel Hubert. Pas encore assuré de participer au prochain tour de France, l’Allemand nourrit de belles ambitions avec cette équipe où il se sent bienVictorieux par 2 fois sur le Tour Down Under la saison dernière, il ne re regrette pas de ne pas y être cette saison et se concentre plutôt sur les prochaines classiques dont Milan San Remon et Paris-Roubaix . Il s’est confié à CyclingNewsAndré Greipel;
« C’est sûr que le Tour Down Under me manquera. Mais ce n’est pas un problème, vous ne pouvez pas participer à toutes les courses….
Bien sûr, je dois attendre et voir où nous avons été invités ou non, mais j’espère surtout être sur Paris-Roubaix. »
André Greipel se sent bien au sein du team Arkea Samsic
« Je pense que ça a l’air bien, même si on ne le découvre vraiment que dans les courses. Mais les sentiments sont bons et c’est la chose la plus importante.
Cela fonctionne très bien. L’équipe est efficace, nous nous entraînons beaucoup ensemble et nous devrons voir comment nous nous comportons dans les courses, mais je pense que nous allons bien nous en sortir. Au fil des ans, j’ai beaucoup couru avec beaucoup d’entraîneurs et je sais ce que l’entraînement peut vous montrer. Je pense que nous allons être assez rapides. »
Gagner des wildcards et notamment sur le Tour de France
« Je mentirais si je disais que ce n’est pas important, mais je pense que nous ne devrions pas remettre en question les décisions qui ont été prises (par ASO), car elles étaient logiques. Cofidis a remporté le Tour européen, Wanty a bien réussi dans les autres Tours et a également obtenu de bons résultats, et le Tour part de Belgique…
Nous savons que nous devons réussir pour être sélectionnés. Nous devons simplement nous concentrer sur les courses que nous participons et essayer de nous montrer. »
Objectif Paris-Roubaix
« C’est une course que vous regardez toujours à la télévision et qui est toujours excitante, une course pour les hommes forts. Je sens que je peux bien faire là-bas. J’étais septième il y a deux ans et huitième de l’étape du Tour en juillet dernier, malgré trois chutes. Je ne me vois pas gagner mais je veux faire mieux que septième …C’est l’une des courses où je n’ai pas besoin de courir pour le sprint comme je le fait toujours. C’est dans mon caractère d’attaquer lors de ces événements. Vous n’avez pas besoin d’attendre les favoris. »
Une motivation intacte
« Au cours de l’hiver, j’ai découvert que j’aimais ce sport autant que d’habitude et que je suivais mon entraînement même sous la pluie et sur les pavés. Et pour moi, c’est toujours le signe que je suis toujours aussi ambitieux et suffisamment professionnel pour suivre ma formation. Si je ne pas fait ça sous la pluie, je sais que je devrais arrêter, mais ce n’est pas le cas. Et le nombre de sprints est toujours le même, alors je ne me vois pas ralentir. »