Double champion d’Europe, champion du monde du contre la montre juniors, le « phénomène » Remco Evenepoel a dédicacé sa victoire Igor De Craene, champion du monde du contre-la-montre à Florence en 2013, mais qui avait perdu la vie quelques mois plus tard lors d’un accident.Celui qui avait porté les couleurs de l’équipe nationale de Belgique en football (U16) va devenir pro au sein de la Quick Step dès la saison prochaine. Un passage qui ne l’effraie pas. Il a accordé une interview au site Cycling NewsRemco Evenepoel (à Cycling News)
; « Être décrit comme le nouveau Merckx n’est pas quelque chose que je veux entendre. Tout est différent maintenant et chaque coureur est différent, alors je ne veux pas être appelé le nouveau Merckx. » Le jeune champion admire « Le Cannibale » il l’a rencontré quand Axel Merckx voulait le recruter dans le team Hagens Berman Axeon team.
« Quand j’ai arrêté de jouer au football, je savais que je voulais faire du vélo. Je pense que c’était le bon choix. C’était vraiment difficile au début et j’ai eu beaucoup de problèmes musculaires parce que les deux sports sont très différents, mais je suis heureux d’être cycliste. C’est beau quand on gagne. Après la course sur route de vendredi, je serai professionnel C’est cool, je suis heureux de faire de mon passe-temps mon métier, le cyclisme sera toujours mon passe-temps, ce ne sera qu’un peu plus sérieux. »
Passer du monde juniors à celui des pros et comme objectif à l’avenir: les Grands Tours
« Je sais que passer du niveau junior aux pros est un grand pas, alors je ne vais pas beaucoup courir, peut-être juste des courses courtes et des courses par étapes comme Colombia Oro y Paz, où les distances sont plus courtes. Je m’entraîne beaucoup en altitude et sur le contre-la-montre pour m’aider à me développer lors des Grands Tours. Ce sont les grands objectifs de ma carrière. »
Je ne vis pas comme un pro ou un fou
« Les gens ont dit que ce serait facile pour moi de gagner les championnats du monde, mais je sais que je dois travailler dur pour chaque course et chaque victoire. Je sais aussi qu’une simple crevaison peut signifier que ma course sera terminée, alors je me suis assuré J’ai repoussé la pression et mis l’accent sur mon travail
J’ai travaillé dur pour être à mon meilleur niveau cette semaine. Mais je ne suis pas obsédé par la réussite ou le cyclisme. Je suis heureux dans ma vie. Je ne vis pas comme un pro ou un fou, je mange des frites et du chocolat, j’aime la vie.J’ai travaillé dur pendant un mois, mais c’est parce que je voulais cette victoire. »