Il n’y a pas que le monde pro dans notre cyclisme et fort heureusement. Il y a surtout cette base qui forme nos jeunes, qui façonne notre cyclisme par des clubs formateurs, encadrés par des bénévoles, par ces passionnés de cet art de vivre. Sans eux, il n’y aurait pas de champions, et encore moins de grandes équipes. Il ne faut surtout jamais l’oublier …
C’est le cas de l’AC Bisontine qui en a vu passé des champions dès les rangs cadets, juniors puis espoirs. C’est aussi l’un des clubs des plus reconnus à l’étranger pour la qualité de sa formation. Chaque année, ils débarquent avec leurs vélos à la main et sac sur le dos pour apprendre le job sur le meilleur circuit au monde selon leurs dires. Pour la saison 2018, ils sont 3 à rejoindre les rangs Franc Comtois: Les Britanniques (soutenus par la puissante Dave Rayner Fund) Jamie Ridehalgh (19 ans), Harry Hardcastle (19 ans) et l’Australien Matthew Ross (21 ans) qui fut l’un des plus combatifs sur le dernier Herald Sun tour et 6ème du dernier championnat d’Australie espoirs.
Nous avons interrogé Harry Hardcastle après ses 2 premières courses en France et en espoirs. 13 ème du circuit des 4 cantons et 14 ème du GP D’Onjon, le jeune Britannique découvre le peloton « Frenchie » et il compte bien se montrer sur les devants de la scène le plus vite possible.
« Je suis arrivé à l’AC Bisontine sur les conseils de Giles Pidcock (le père de Tom son ami) et Jean Vantalon qui aide beaucoup les jeunes Britanniques. Plusieurs de mes compatriotes ont appris le job ici en Franche-Comté avant moi grâce aussi au soutien de la fondation Dave Rayner Fund. Je connaissais la réputation de la formation du club par mes compatriotes qui y sont passé auparavant.
J’adore les courses Françaises car elles sont rapides et vraiment dures. Tout ce que j’aime en fin de compte, le meilleur moyen d’apprendre. J’aime aussi la formation, ici tout est vraiment professionnel et nous sommes vraiment bien encadrés. Et en plus les paysages son magnifiques mais il faut avoir le temps de les regarder ( rires).
Quelles sont les différences entre les courses Britanniques et Françaises?
« Il n’y a pas beaucoup de différence car elles sont aussi dures. En France, elles sont surtout plus longues. Je sors tout juste du monde juniors et je n’en ai jamais faîtes d’aussi longues. Et le peloton est important aussi avec plus de gars qui veulent attaquer. C’est tout bon ça.
Quels sont tes objectifs ?
« Mes objectifs pour cette saison est d’être sélectionné pour les classiques dans lesquels l’équipe s’est engagée. J’aimerais aussi faire la tour de Jura, avec l’espoir de faire une bonne place au général ou d’aider notre leader à se hisser au plus haut sur les courses. Sinon. j’adorerai aussi gagner l’un des championnats nationaux mais nous devons déjà comment va se dérouler ma saison avant tout ça, je suis ici pour apprendre. «