A 20 ans, le Britannique James Wilkinson vient rejoindre Hennebont Cyclisme. Formé en Belgique la saison dernière au sein du team Vetrapo Cycling Team, le jeune Britannique y avait fait quelques bonnes performances comme 2ème place sur la classique Ghoy ( UCI 1.12) et plusieurs top 10 par la suite. Titulaire d’une bourse de la « Dave Rayner Fund » qui soutient tout les meilleurs espoirs du Royaume Uni depuis 22 ans, il retrouvera son ami et compatriote Louis Modell ( lui aussi boursier de The Dave Rayner Fund), Matthieu Jeannès, Ewen Fernandez, Thibaut Jeannès, Baptiste Flégéo, Mael Lamour ou le jeune Breton Hugo Rivallain entre autre.
James Wilkinson, pourquoi venir courir en France à Hennebont Cyclisme?
J’ai choisi de courir en France parce que je pense que c’est là qu’il faut être pour mon développement, ma progression en tant que coureur. De plus, cela me conviendra mieux avec ce style de course difficile, je suis un puncheur. C’est très bon pour mon apprentissage et pour prendre plus de caisse physiquement et moralement. La France est une belle école.
Quels sont tes objectifs?
J’aimerais gagner une course bien sur et même plus d’une (rires). Ce n’est pas que je me mets la pression mais je pense que j’en suis vraiment capable cette année.
Hennebont Cyclisme, plusieurs Britanniques y sont passés
Oui, on connaît cette équipe par chez nous. Elle nous donne notre chance depuis des années. Avec Hennebont, ça sera génial pour moi. Il y a aussi Matthieu Jeannès et c’est un plus de l’avoir comme capitaine, c’est un gros moteur avec une sacré expèrience. Ses conseils avec ceux d’autres coureurs ne seront que bénéfique pour moi. Et de plus, plusieurs Britanniques sont passés pros par la suite de leurs apprentissage en France. Pete Willams qui avait fait 2ème du Tro Bro Léon en 2016 et meilleur sprinter du Tour de Grande Bretagne est passé par Hennebont tout comme Doug Dewey, Dan Stewart ou Sam Allen avant.
Justement, la Dave Rayner Fund est vraiment d’un grand soutien pour les jeunes coureurs du Royaume Uni
Clairement. Sans eux, on ne pourrait pas aller se former à l’étranger et je ne pourrai pas vivre mes rêves. L’aide que la Fondation Dave Rayner nous apporte, on ne peut pas la trouver ailleurs, on a vraiment de la chance. Les anciens espoirs comme Steve Cummings avec qui je me suis entraîné nous donnent beaucoup de conseils. Ils nous transmettent leurs expériences vécues quand ils étaient eux mêmes espoirs. En plus du soutien financier, la Dave Rayner est toujours là pour nous conseiller au mieux.