Mark Cavendish, le Manxman, fait son retour sur le Tour de Dubai. 16ème, hier, après un sprint houleux, 4ème aujourd’hui, « The Cav » n’en a que faire des places d’honneur, une seule compte: la victoire.
Mark Cavendish: « Pour moi quatrième, c’est comme si j’étais second. Je me rassois quand je sais que je ne vais pas gagner. C’est toujours comme ça, pour moi, c’est la victoire ou rien. Cette fois, j’étais battu, c’est comme ça. »
Cavendish souhaite bon anniversaire à son ami Elia Viviani, le sprinter Italie,
J’ai perdu contre Elia, mais ce n’est pas la première fois qu’il me bat. Alors je ne peux pas me plaindre de ça. Peu importe les raisons pour lesquelles il était meilleur que moi aujourd’hui, il m’a battu, je suis content pour lui. J’apprécie Elia et c’est son anniversaire, alors je lui souhaite un joyeux anniversaire. »
Son analyse de l’étape de la journée
« Nous avons eu une course rapide et assez raide, j’ai sauté et c’est tout. Je n’aurais pas pu être plus fort. Je pensais qu’il allait mourir mais il a simplement accéléré. »
« Je sais à quelle vitesse va leur le vélo S-Works Venge »
Je pense que nous sommes toujours désavantagés par les différences aérodynamiques entre nos vélos respectifs. Nous avons un vélo qui n’ont pas évolué depuis cinq ans et je sais à quelle vitesse va leur S-Works Venge mais ce n’est pas ce qui l’a emporté. Je dois compenser cet avantage car j’ai plus de watts, mais aujourd’hui j’ai été battu. »
Les Quick-Step font la différence
Mark Cavendish admet volontiers que l’experience date de l’équipe belge dans les sprints fait une différence significative.
« Quick-Step est fort dans cette course et ça se voit. Marcel (Kittel) a gagné ici ces deux dernières années mais je pense que c’est Quick-Step qui a fait la différence. J’ai gagné ici aussi avec la Quick-Step (en 2015) et ils l’ont encore démontré encore ici…Jusqu’à présent. »
Quelques petits réglages encore pour les Dimension Data
« Le points positif pour nous est que l’équipe était définitivement meilleure qu’hier. Les gars étaient probablement un peu trop impatients parce que j’étais seul dans le final. Dans les derniers kilomètres, le bon point était que je pouvais me faire mon chemin. C’était encore peu imprécis mais toujours trépidant, avec des corps gesticulants de partout. En fin de compte, ces courses sont plus dures parce que nous courons tout le long de la journée et que tous les coureurs sont encore frais dans le final. Donc tout le monde se donne pour le sprint. »
« Mais c’est agréable de voir que j’ai retrouvé un peu de confiance et que l’équipe a fait un meilleur travail. J’ai les jambes pour le sprint. »