À l’arrivée, le visage rudement marqué par les stigmates de l’effort, Tony Périou était exténué. Si dès les premiers hectomètres le Finistérien a saisi sa chance et a pris les devants, il s’est heurté à un mur, nommé Matthieu Boulo.
Tu as fait le forcing très vite en début de course…
J’ai creusé directement le trou pour voir comment ça se passait. Mais je savais bien qu’au final Matthieu allait revenir. Je m’en doutais.
Matthieu t’as rejoins, ce qui a donné lieu à un beau duel…
J’ai essayé de m’accrocher mais j’ai eu un petit coup de moins bien et avec Matthieu ça ne pardonne pas. Sur la fin je revenais, mais pas suffisamment.
Dans quelle forme te trouves-tu ?
Je vais bien, j’ai fait un gros mois de décembre avec les coupes du Monde… Je pense que ça va payer.
Quel regard portes-tu sur le circuit de Quelneuc ?
C’est un circuit très dur, très physique. Il ne faudra rien lâcher mentalement et ne pas se trouver dans un jour sans, car personne ne se fera de cadeau. Il y a des talus, le plus fort gagnera.
Ton pronostic ?
Dans le désordre, Chainel, Venturini et Canal. Francis Mourey qui est toujours là. J’espère que Matthieu sera sur le podium, il est capable de s’imposer. Ce serait énorme, chez lui en Bretagne, et c’est tout ce que je lui souhaite.
Et ton souhait personnel ?
Un Top 10.
Tu te situes au niveau de forme espéré en début de saison ?
J’ai connu un petit coup de mou après avoir remporté quelques courses en début de saison, je n’ai fait que des grosses courses dernièrement dont le but était davantage de prendre de l’expérience, de prendre de la caisse. Ce n’est que ma première saison en Élites !