L’AC Bisontine (DN2) perpétue sa tradition de formation des jeunes européens. 2ème meilleure équipes chez les juniors cette saison, sa réputation a dépassé les frontières tircolores. Vainqueur du Tour d’Irlande juniors en 2015, ils ont aussi formé des juniors à passer le cap espoirs comme l’Irlandais Matthew Teggart, Ryan Reilly ou Jaakko Haninnen comme il l’avait fait pour un jeune junior français issu du team bisontin avec Thibaut Pinot.
En 2018, 2 jeunes britanniques vont rejoindre les franc-comtois pour leurs 1ères années espoirs. Harry Hardcastle et Jamie Ridehalgh (18 ans chacun) sont originaires du Yorkshire. Jamie Ridehalgh (HMT LJT Condor) est un produit de la piste anglaise où il fut l’un des meilleurs juniors. Harry Hardcastle (VC UK London), aussi formé par la piste anglaise, a remporté des courses nationales juniors comme la Hatherleigh et fut l’un des plus combatifs sur le dernier Tour du Pays de Galles remporté par son ami et leader Tom Pidcock. Ils sont tous les 2 boursiers de la « Dave Rayner Fund » qui aident les meilleurs jeunes du Royaume Uni pour leurs futurs.
Giles Pidcock ( le père de tom est l’un des acteurs du cyclisme du Yorkshire) et Pascal Orlandi (manager de l’AC Bisontine) ont cet objectif commun de miser sur la formation des jeunes. Pour les 2 hommes, c’est en mélangeant les différentes cultures et en travaillant ensemble que les jeunes s’épanouiront au mieux au sein du monde élite dans les années à venir.
Pourquoi choisir la France pour apprendre le job aux jeunes Anglais?
Giles Pidcock; « Pourquoi la France? Nous sommes encore en Europe pour commencer et après le vote sur le Brexit, j’invite tout jeune à essayer de sortir de Grande-Bretagne s’il le peut! L’Europe est l’endroit où se trouve les meilleures et les plus grandes courses de cyclisme et notamment en France. Donc, la première raison est la proximité géographique de ses nombreuses courses de haute qualité. La deuxième raison est qu’il est bon pour les jeunes coureurs de s’éloigner de chez eux pour apprendre le job et surtout sur eux-mêmes. Comme ils le disent par ici; c’est un peu comme d’aller à l’université. Pour les Anglais, la France est un pays moderne avec une belle culture. De plus, on apprend le français à l’école ici et donc c’est le moment de s’en servir. L’AC Bisontine a déjà prouvé qu’elle était une belle structure de formation et d’apprentissage. Nombre de nos jeunes sont déjà passés par chez eux. Donc, on va travailler ensemble pour leur avenir. «
Pascal Orlandi (manager AC Bisontine):
« Quand Giles Pidcock et Jean Vantalon m’ont demandé si les jeunes anglais Harry Hardcastle et Jamie Ridehalgh pouvaient être formés par l’AC Bisontine comme on le fait avec d’autres anglophones depuis des années, j’ai bien sûr accepté. D’abord, ils ont un réel potentiel que j’avais déjà constaté sur la Ronde des Vallées et d’autres courses comme le Tour du Pays de Galles où je les avais trouvé vraiment combatifs, toujours dans les échappées pour travailler pour leur leader Tom Pidcock. Cette fois ci, ils vont apprendre le job au sein d’une équipe vraiment basée sur la formation des espoirs. Ensuite, la France est considérée comme la plus belle école d’apprentissage pour les jeunes coureurs. L’AC Bisontine a terminé, par ailleurs, 2ème meilleure équipe juniors l’année dernière. Et enfin, le mélange des cultures ne peut être que bénéfique pour notre jeunesse. Donc travaille avec Giles Pidcock pour les jeunes, oui et tout cela ne peut être que positif sur l’avenir de notre cyclisme. «