Gianni Moscon a fait beaucoup parlé de lui ces derniers temps, notamment sur le dernier championnat du monde et sur les 3 Vallées Varesines où le suissse Sébastien Reichenbach l’accuse de l’avoir fait chuter volontairement. Pas sûr que les supporters français le portent de son coeur après ses dernières déclarations. Provocateur? Bad boy? Existe t-il un sentiment anti SKY comme il le prétend?
Quand le journal italien « Gazetta di Parma » lui demande si les équipes françaises ne font pas une fixation sur sa personne, il répond alors; » « Il y a en a quelques uns qui se plaignent de moi, contre l’équipe. Ils se plaignent de tout ce qui est possible contre Sky. Mais je suis prêt à me défendre et à prouver qu’elle est la vérité. Nous continuerons à faire ce que nous avons toujours fait, en respectant tout le monde, et vous verrez. «
Sur CyclingNews., il annonce, effectivement, qu’il ne se laissera pas faire suite aux accusations de la FDJ.
« Ces accusations sont très sérieuses et ils doivent les expliquer et les justifier. Mon nom a été sali par ce qu’ils ont écrit. Je n’ai aucune intention de laisser passer cette fois. Je suis prêt à me défendre et je ne suis pas inquiet si la vérité éclate, je n’ai rien à craindre »
« Ma version des événements, c’est que j’ai dit aux juges de course après le Tre Valli Varesine et c’est ce que je vais continuer à dire aux autres officiels. Je suis prêt à défendre mon nom…Je suis vraiment désolé parce que ces choses ne sont pas bonnes pour moi personnellement ou pour le cyclisme. Il serait préférable que nous puissions tous être amis, mais cela ne semble pas possible. Nous verrons comment un autre incident avec cette même équipe (La FDJ) et ces mêmes coureurs se termine. »
A propos du sprint entre lui et le français Alexis Vuillermoz (AG2R) aujourd’hui pour le podium du Tour de Lombardie, il s’est confié à nos confères de CyclingNews.
« ll m’a dit quelque chose, mais je pense que mon sprint était propre… Il a perdu, mais je ne pense pas qu’il avait les jambes », a déclaré Moscon.
Quand à Alexis Vuillermoz, le français s »est expliqué: « Tout au long de la journée, j’ai senti que mes sensations étaient très bonnes et j’avais peut-être la troisième place dans les jambes. Un sprint est toujours aléatoire et j’aurais dû déboiter sur la droite. Moscon me ferme un peu la porte comme cela arrive souvent dans ce genre de situation. »