Photos Côtes D’Armor Marie Morin
Stuart Balfour, natif du Pays d’Ecosse, arrive cette saison en Bretagne chez ses cousins celtiques au sein des « Côtes d’Armor Marie Morin »! 19 ans et sans complexe, il va rejoindre ce team DN1. Issu de l’académie HMT JLT Condor, le jeune écossais vient de rencontrer son nouveau team durant le premier camp d’entraînement, histoire de connaître sa nouvelle famille qui l’a déjà adopté, celle des celtic boys de Bretagne. Des belles ambitions et surtout une soif d’apprendre insatiable. Il ne sera pas loin de celui qui l’a fait venir en France, son mentor Nicolas Fritsch l’ex pro et Clément Gourdin qui s’occupe de nombreux anglophones !
Vous êtes sur le camp d’entraînement avec votre équipe Côtes d’Armor. Quelle est l’ambiance au sein de l’équipe ?
Stuart Balfour: » Oui effectivement, c’est le premier grand camp d’entraînement de l’année pour nous en 2017 et l’ambiance dans l’équipe est géniale, Je ne dis pas ça car je suis chez eux mais c’est vraiment énorme l’ambiance ici. Ca peut souvent se relever difficile pour un coureur étranger d’intégrer une équipe Française, mais ici c’est totalement différent, tout le monde est très accueillant avec moi et ils sont au top pour m’aider à m’installer dans ma nouvelle vie ici dans votre pays de Bretagne. L’équipe a une atmosphère que je n’ai pas vu dans de nombreuses équipes auparavant, même si mon expérience est encore jeune. Ils sont vraiment incroyablement détendus sur le vélo et on se sent dans un réel environnement sans pression. Ca parait même irréel tant on apprécie d’être ensemble et loin des courses. Sérieux, il y règne une atmosphère vraiment à part. Mais bien sûr, quand nous sommes sur le vélo, on est très concentré à tirer le meilleur parti de nous-mêmes et à nous mettre vraiment dans le dur, c’est le travail nécessaire durant cette période de l’année. Pour moi, je pense que c’est une excellente équipe pour progresser dans ce sport. Comme étant l’un des plus jeunes de l’équipe qui plus est, j’ai encore à apprendre encore beaucoup et je suis impatient d’avoir les conseils des coureurs les plus expérimentés et d’avoir un peu de leur sagesse, j’ai vraiment envie qu’ils m’apprennent le job, je suis encore fougueux (rires) »
Comment vous sentez-vous avant la saison?
Stuart Balfour: » Je me sens bien, je suis très positif et mon mental est très bon pour ce début d’année. J’ai dû passer quelques semaines loin du cyclisme en raison opération chirurgicale, mais je suis maintenant en mesure de commencer la formation correctement et ça fait du bien de faire un travail dur et et surtout en intensité de nouveau. Après mon grave problème de santé qui est derrière moi désormais, j’ai peut-être pris un peu de recul, mais la forme et la hargne sont déjà revenus déjà en moi. Ca va être une longue saison, donc il y a beaucoup de temps pour me construire et de pouvoir prétendre aux meilleures places, je ne me stresse pas avec ça. D’abord être là pour le team qui m’apprend le job et leur rendre la pareille. Je suis impatient que la saison commence, c’est dans un mois maintenant et je suis très positif et impatient d’avoir l’occasion de vraiment prouver à moi et au team qui je suis et ce que je peux apporter dans les grandes courses. »
Vous parlez anglais, pas difficile à vous faire comprendre dans cette équipe française?
Stuart Balfour: « Pour être sincère, je dirais que la plupart du temps je parviens à me faire comprendre, même si souvent ça peut être difficile, mon « frenchie » n’est pas encore au top (rires). Mais je pense qu’il est vraiment important pour moi d’apprendre le français car je suis dans une équipe française et je vis ici, je dois parler le Français, ça sera beaucoup plus facile. Donc cet hiver, j’ai pris des leçons de français environ deux fois par semaine et je me suis beaucoup amélioré. Mais l’équipe est géniale pour m’aider à apprendre, car beaucoup de mecs parlent vraiment bien l’anglais chez eux et donc ils m’aident avec la traduction et cela me permet d’apprendre de nouveaux mots et de faire des phrases correctes (rires). C’est important tout ça, quand nous serons dans la bataille et que la pression sera au maximum, ce sera un devoir pour moi de parler la langue de Molière. Il faut que je les comprenne et qu’ils puissent compter sur moi pour les tactiques et quand j’aurais les instructions. C’est un manque de respect que de ne pas parler le ‘Frenchie » là ! Je me dois de leurs rendre la pareille. «