Photos UC Monaco
On connait peu le team de l’UC Monaco chez nous autres » arrogants » Français voisins, mais il existe depuis 1952 tout de même. 64 ans que le cyclisme est présent sur le Rocher. Sur ce p’tit caillou situé près de la frontière Française, on aime le cyclisme et le mélange de cultures venues de toute l’Europe, ce « mixage » qui fait la force de la principauté dont une princesse nous a sifflé « comme un ouragan » fut un temps lointain. Cette fois ci, les vents ont porté un nouvel élan au cyclisme. Comme une sorte de coup de foudre, un fecking » instant crush » , de celui venant de la fougue et de cette saine arrogance de la jeunesse. Les ambitions de cette équipe atypique nous redonne un souffle d’espoir, comme celui qui la compose. La DN1, DN2 so tricolore, ce n’est pas leur problème. Ce qui leur importe à ces gars du caillou, c’est l’avenir des jeunes. Et cette fois ci, les Monégasques ont des ambitions, ils ont misé sur ces jeunes et ils s’en sont donné les moyens à l’heure où quelques clubs tricolores, hélas, peinent à trouver un second souffle justement.
Ils viennent de nulle part et de partout ces jeunes guerriers de l’UC Monaco. Du royaume de la verte Erin avec Daire Feeley, le Frenchie Edouard Bonnefoix, le Suisse Lorenzo Delco, le Colombien Brandon Riveira, l’Estonien Kristo Vaga, le Macédonien Andrej Petrovski, les Néerlandais Benjamin Vinenga et Ben Gerrits, le Monégasque Victor Langelotti etc…
On a interrogé l’un de leurs en la personne de Guido Posseto, le ds de cette équipe multiculturelle.
Guido Posseto, qui est l’UC Monaco ?
Guido Posseto; « L’UC Monaco existe depuis 1952 et compte environ 250 licenciés. On dépend de la Fédération Monégasque de cyclisme qui existe depuis 1985. On n’est peut être une petit structure mais on commence à sortir quelques champions et on était présent notamment sur les derniers championnats d’Europe espoirs à Plumelec en Bretagne et Mondial à Doha. On est là pour former des jeunes depuis les cadets, juniors jusqu’en élites. On s’affine avec le temps et on commence à se faire un nom. Cette saison, on est encore là avec notre équipe espoirs qui prend de l’envergure. Nous ne sommes pas une équipe réserve d’un team pro mais nous avons beaucoup de liens avec certains car nous sommes proches de ces derniers. »
Justement, cette équipe espoir, dîtes nous en plus.
Guido Posseto; » C’est un centre de formation surtout. Nous recrutons des talents de divers pays qui n’ont peut être pas eu la chance de se faire remarquer au bon moment pour divers raisons mais qui possèdent de réels potentiels. C’est une équipe international U23 (espoirs). Ils viennent de 8 nations différentes. Nous collaborons avec plusieurs fédérations différentes comme avec celle de la fédé Irlandaise ou Néerlandaise pour former leurs jeunes. Ce n’est que bénéfique ce mélange de cultures et c’est surtout un enrichissement pour les jeunes et pour nous autres cadres. On n’est pas du tout dans le « trip » des DN Françaises. Comme je vous l’ai dit, c’est un centre de formation avant tout et nous misons sur l’ouverture internationale surtout. »
Le but de ce centre de formation ?
Guido Posseto; » Monaco a la chance d’avoir plusieurs coureurs de world tours qui y résident comme Sam Bennett ou Nicolas Roche. C’est sûr, ce n’est pas un grand terrain d’entraînement par ici mais nous ne sommes pas loin des cols Français et de leur magnifique terrain d’entraînement. Par ici, quand tu pars rouler tu peux te retrouver avec des coureurs de grand talent qui vont se joindre aux jeunes et leurs faire bénéficier de leurs conseils. Sur Monaco, nous avons la chance d’avoir ces champions à nos côtés. On a aussi plusieurs agents et managers d’équipes worldtour et du coup il nous est plus facile d’avoir contact avec eux quand on pense qu’un de nos jeunes est susceptible d’en avoir le niveau un jour. Après cet apprentissage, nous les laissons partir en élites ou en pros mais nous les suivons toujours bien sûr. »
Quels sont vos objectifs comme courses cette saison ?
Guido Posseto; » L’un de nos principaux objectif est le tour de Val D’Aoste (UCI 2.2). On est surtout une équipe composée de grimpeurs et cette course est vraiment l’une de nos favorites. Sinon, les épreuves comme le Triptyque Ardennais, les Italiennes comme le Grand prix Capo d’