Il a fait parti des acteurs de ces championnats d’Europe Espoirs mais cela n’aura pas suffit à accrocher le podium. Les coureurs de l’équipe de France ont été actifs tout au long de la course, prenant chacun à leur tour les choses en main. Thomas Bonnet a décidé de sortir dans le dernier tour mais sur un circuit très roulant comme celui de Coët-Roz à Pontchâteau, il a été très difficile de faire la différence seul. Le Français revient sur sa course.
Thomas, quel début de saison, cette nouvelle performance le confirme..
T.B « Mon objectif sur ces championnats d’Europe était d’intégrer le TOP5 : c’est fait. En coupe du Monde, j’avais pour but de terminer dans les dix premiers : c’est fait. Je réalise un bon début de saison avec de bon résultats ces derniers temps, je suis très content de moi ».
Tu as décidé de bousculer les choses à la cloche, sur le bitume, cette attaque était préméditée où d’un coup tu as décidé de sortir ?
« J’ai anticipé le retour d’Eli Iserbyt (BEL) qui revenait derrière. Je ne voulais pas que ça se reforme car la fin de course aurait été trop compliqué à gérer. Je pensais que ça allait se regarder lors de la jonction avec le deuxième groupe, j’en ai profité et j’ai pris les choses en main mais ça n’a pas suffit. Même si les Français ont réussi à canaliser le rythme, mais je me suis fait reprendre à la moitié du tour. Je me suis replacé en attendant le sprint mais avec ces efforts j’ai perdu quelques places et me suis retrouvé à l’arrière. Lors de la dernière bosse, j’ai tout donné pour remonter et me replacer, je vire en cinquième position et je termine à cette même place. C’est contrat rempli ».
Par rapport à Valkenburg, ce circuit de Pontchâteau est très roulant et peu technique, néanmoins tu figures toujours dans le haut du tableau..
« Je suis plutôt un coureur technique qui apprécie les circuits difficiles. C’est vrai que sur des circuits roulants il faut toujours être placé et anticiper, c’est une réelle tactique de course et c’est très différent des circuits belges par exemple. Mais bon ça m’a tout de même réussi ! ».
Propos recueillis par Camille Le Saux