Photo Les Morales pour LUPUS RACING TEAM
Le Breton Matthieu Jeannés (Lupus Racing Team) s’est fait plaisir sur le dernier Tour d’Alberta face à des coureurs comme Robin Carpentier ou Bauke Mollema. Sans complexe et avec hargne, il a bien tenté de chercher le classement du meilleur grimpeur de ce tour dès la 1ère étape. Au final, il sera 2ème de ce classement, lui pourtant omniprésent durant ces étapes de montagne. Mais qu’importe, ce n’était pas son principal objectif, il a surtout fait briller le maillot du Team Lupus Racing sur ce tour, lui le Breton devenu américain d’adoption.
Matthieu Jeannés, c’était votre objectif ce classement de la montagne sur ce Tour d’Alberta ?
Matthieu Jeannés: « Non ce n’était pas un objectif, j ai pris la grosse échappée dès le premier jour, j ai marqué plusieurs points, ensuite je les ai disputé pour assurer…l’Italien Danilo Celano était plus fort mais au fil des jours on ne sait jamais ce qui peut se passer, je gardais l’espoir. Au final on s’est retrouvé tout les 2 dans le bon coup sur la dernière étapes , je ne pouvais pas faire mieux (rires).
Le tour était plus facile que l’an passé, moins de dénivelé puis la météo était beaucoup mieux aussi . Les grandes lignes droites dégagées c’était surtout ça le plus usant même si le vent n’était pas si fort que la dernière édition, on était souvent en file indienne. »
Le Team Lupus Racing s’étoffe au fur et à mesure du calendrier
Matthieu Jeannés: « L équipe progresse depuis son passage en continentale l’an passé,. On a été présent toute la saison. Il nous manque quelques victoires, mais chacun à fait de son mieux, c est le vélo il y a des années plus fructueuse que d autres, l’an prochain l’équipe continuera de progresser. Sur le calendrier Américain principalement, pour l Europe rien n’ est encore fait, mais ça serait vraiment cool d’y aller!. »
Comme en Irlande et en Grande Bretagne, le cyclisme US fait un véritable essor
Matthieu Jeannés » Le cyclisme aux USA progresse chaque année, on a pu le constater dernièrement, des gars de Conti comme Lachlan Morton en Utah ou Robin Carpenter en Alberta, matent les pros tour sur les plus grosses courses américaines. L équipe d’Axel Merckx (Axeon), fait passer des pépites en world tour depuis plusieurs années aussi! Mais l esprit est plus ouvert, les gars cherchent à s améliorer en permanence sur la nutrition, les méthodes d entrainements, la récup parce que l’on ne peut pas vraiment se mettre en jambes au fil des courses, comme le calendrier est moins dense. La qualité va rester, c est sur ! Après, c est l’argent qui gère pas mal comme en Europe, certaines épreuves font des pauses ou disparaissent, des équipes descendent amateur ou disparaissent. Mais le vélo a de beaux jours encore en Amérique, c’est clair ! »