Photos Yann Déniel
Le Breton Matthieu Boulo roule de nouveau pour le team Continentale Raleigh GAC managé par Chérie Pridham. Le Vannetais prendra le départ ce week-end du Tour du Yorkshire. Motivé, il ne fait aucun complexe face aux grosses écuries comme Sky, BMC ou Giant. Le profil est justement tout ce qu’il aime, bien difficile et vallonnée avec ses courtes bosses mais terriblement pentues de 20 à 33%. Un « chantier » que le Breton affectionne particulièrement tout comme son coéquipier Espagnol Adria Moreno Sala. Le Breton s’est confié à Be Celt avant le départ vendredi de ce difficile Tour du Yorkshire.
Matthieu Boulo, comment vous sentez vous avant le départ de ce Tour du Yorkshire?
Matthieu Boulo: » Bien, les jambes sont là et la motivation aussi. J’étais en Bretagne la semaine dernière et je me suis vraiment bien entraîné et ressourcé pour le Yorkshire. Je n’ai pas roulé sur la Melton pour être vraiment prêt pour le premier grand rendez-vous de la saison en Angleterre. Je tenterai de faire un truc bien sûr, moi ou Adria qui grimpe très bien. On est prêt pour le jour « j »! »
Que pensez vous du profil ?
M.B: » La première étape sera nerveuse car plus plate que les 2 autres. La 3ème va être décisive je pense avec ses pentes de « fous ». Justement j’aime bien ce genre de profil, ces bosses courtes et raides. Ca va être un chantier c’est vrai mais j’aime ça et je compte vraiment être de la partie. »
Des objectifs?
M.B: » Se faire plaisir surtout. Placer l’un de nous au général va être compliqué mais se montrer et tenter des trucs oui on a les moyens de le faire. Adria est un excellent grimpeur aussi. On est vraiment motivé pour ce Tour et on s’adaptera sur place. »
Pas de complexes face aux grosses écuries ?
M.B: « Des complexes, pourquoi? Ils ont 2 bras et 2 jambes et ils vont souffrir comme nous. Non, pas de complexes, on n’y va avec nos objectifs et on est en Angleterre sur les terres de Raleigh, et le public Britannique sera avec les siens, ça motive encore plus. »
Qui peut gagner ce Tour selon vous?
M.B;« Il y en a plein qui peuvent l’emporter. Mais ca reste une course où tout peut arriver, la pluie, le vent et les pentes dignes des classiques Belges peuvent donner lieu à un scénario surprenant. Peut être un autre Breton comme Warren Barguil, il est de chez moi et on se connaît. Faudra le surveiller (rires)! »