Le Tour du Yorkshire va débuter ce vendredi avec un très beau plateau composé des Sky, Orica GreenEdge, Data Dimension, Lotto NL Jumbo, Giant, Katusha, Roompot, One Pro les team Français Direct Energie et Cofidis mais aussi les « famous » continentales made in UK avec Raleigh, JLT Condor et les Madison Genesis. 3 Français roulent au sein des ces « Anglaises » avec Matthieu Boulo et Morgan Kneisky chez Raleigh GAC et Alexandre Blain chez Madison Genesis. Ce dernier justement s’est montré des plus combatifs sur le dernier Melton Rutland le week end dernier. Malade sur le Tour de Normandie, il a démontré qu’il fallait compter sur lui pour la saison et saura être l’équipier parfait pour ses leaders Roswell, Stewart et Cronshaw pour ce Yorkshire qui sera particulièrement difficile avec des pentes à plus de 33% et pas moins de 6 belles bosses dont certaines à plus de 20%. La fête du cyclisme aura bien lieu ce week-end dans le Comté du Yorkshire devant une foule immense comme les Britanniques savent le faire.
Alex Blain, comment vous sentez vous à l’approche de ce Yorkshire?
Alexandre Blain: » Bien, je me suis rassuré sur la Melton Rutland. C’est vrai qu’après mon virus sur le Tour de Normandie, je suis resté alité durant pas mal de temps, mais la forme est vite revenue par la suite. J’ai bien préparé mon retour et j’ai travaillé d’arrache pied pour retrouver la « gnac ». Je suis d’attaque et je serais présent pour mes leaders sur le Yorkshire. On a reconnu les étapes avec le team, et il ne faut pas rêver il va être très difficile. Je sais que pour ma part je ne peux pas jouer une bonne place au général mais je serais là pour mes leaders. »
Justement ce profil, qu’en pensez vous ?
A.B: « Ca va être un beau chantier (rires), c’est le Yorkshire… Il va faire beaucoup de dégâts surtout la 3ème étape avec ses bosses à plus de 20 % dont une à 33%. Ca va donner lieu à une belle bagarre. Pour ma part, si je peux me glisser dans une échappée sur les 2 premières étapes, je n’hésiterais pas après la 3ème je ne me fais pas trop d’illusions. Il nous faut montrer le maillot et que l’on peut jouer dans la cour des grands mais avant tout je serais là pour épauler mes leaders.
Pas de complexe face aux grosses écuries?
A.B: « Non, justement ça motive les gars des contis de se mesurer face à ces équipes. En plus, on sera sur le sol Anglais poussé par le public. Ca nous aide. »
Le cyclisme prend une place de plus en plus important dans la société Anglaise, de nombreux coureurs gagnent sur les plus belles courses mondiales dorénavant.
A.B: « C’est clair, quand je suis arrivé il y a quelques années, on n’était qu’un noyau d’un vingtaine de coureurs capable d’aller rouler sur les courses européennes. Désormais, ce chiffre est multiplié par 4 ou 5. C’est un gros pelotons qui se présente sur les lignes de départ dorénavant. Ils ont même leurs spécialistes, tout est bien préparé et suivit, ils vont gagner les plus belles courses à l’étranger. Le public est énorme ici aussi sur chaque rendez vous, c’est le direct télé à chaque fois et la foule immense, ils aiment le cyclisme. Et ça motive les jeunes pour y venir, il faut venir voir pour réaliser. C’est une culture dorénavant le cyclisme en Angleterre. »