
Le Breton Maxime Daniel (AG2R) fait un très bon début de saison sur les classiques Belges. Celle qu’il aime tant justement. 12ème sur Kuurne et 11ème sur le Samyn, le Breton a retrouvé ses sensations et l’envie de se battre en tête. Une saison 2015 un peu terne, il mettra tout en œuvre pour que 2016 soit une belle année, pour lui, pour ses coéquipiers et son manager Vincent Lavenu.

Maxime Daniel, 11ème sur Le Samyn malgré des conditions climatiques difficiles, comment avec vous fini?
Maxime Daniel: « Epuisé comme tout le monde et surtout ce froid si intense qui me paralysait. Mes coéquipiers m’ont même aidé à enlever mes gants tant je ne pouvais rien faire à la fin. Durant la course, la pluie tombait sans cesse et je déteste ça justement, le froid et tout ça. Je n’ai bu qu’un bidon et pris seulement 2 petits truc pour manger, non pas que je ne voulais pas mais j’étais gelé et impossible de se ravitailler normalement sous ses conditions. Mais j’avais vraiment envie de faire un truc justement. A un moment, j’ai pris le vent et je me suis retrouvé dans le 3ème groupe. Là j’ai roulé à bloc pour revenir sur le 2ème et ensuite revenir sur le 1er groupe. Sur les pavés j’étais à mon avantage car ca me réchauffait quand on passait les secteurs et je savais jouer avec ceux ci pour revenir. Dès la jonction avec la tête, j’ai remis le couvert et je suis parti avec Florian Sénéchal et Dan McLay mais il y avait du beau monde pour nous chasser. Ensuite quand Terpstra a attaqué dans les 15 derniers km, il y a avait un vent de côté qui nous paralysait, il était vraiment fort et on ne pouvait pas le contrer, il était au dessus de nous tous. »
12ème à Kuurne, 11ème au Samyn, vous êtes déjà en forme.
M.D: « Oui, l’année dernière j’ai mis du temps à trouver mes marques et cette année je veux être présent sur ces classiques. Pour Kuurne, je suis un peu déçu, je suis sûr que j’aurais pu mieux faire mais c’est comme ça. Quand le temps est sec, je me régale plus et je peux jouer le podium mais bon c’est la course. J’ai fait beaucoup de travail de fond durant l’hiver avec le team France sur piste et ensuite sur le Tour de Provence. Ca m’a beaucoup aidé pour répondre présent sur les classiques.
Un podium sur une belle classique bientôt?M.D
: « Je l’espère. Les classiques sont des courses stratégiques. Il faut savoir se placer, jouer avec le vent et les bordures, les pavés, savoir frotter et surtout avoir un peu de chance. L’année dernière sur Kuurne, j’avais fait un super boulot mais manque de chance je perce dans le final, du coup on en m’a pas vu. Et il faut connaître la course, la sentir. Je connais tous les tracés et je sais comment me placer en fonction de celui ci. Si tu n’as pas toutes ces conditions réunies, tu joues à l’élastique, tu reviens une première fois, peut être une seconde, mais la 3ème tu bâches. J’aime ça les classiques, je suis sprinter à la base mais j’aime aussi me mêler à la bagarre dans une belle épreuve.
Quels sont vos objectifs prochains?
M.D: » Je ne sais pas encore si je prends le départ des 3 jours de Flandres Occidentales ce week-end, j’ai chopé une petite gastro justement après le Samyn. Sinon, j’aimerais bien faire un bon Paris Roubaix, je sens que j’ai les jambes et que je peux faire un truc là. On verra mais je suis vraiment motivé pour faire au mieux. «