A 18 ans, Stuart Balfour est l’un des espoirs du cyclisme du Royaume Uni et d’Ecosse son pays natal. Pur produit de l’académie junior HMT Cycling team:www.roadraceacademy.cc , il rejoint le team pro Dynamo Cover pour la saison 2016. Peut être un peu jeune pour certains, mais l’Ecossais correspond au profil que le manager Yann Dejan veut pour son équipe plus basé sur le développement et la formation des jeunes. Il y rejoint 2 autres espoirs comme Mark Downey et Nick Kergozou.
L’Académie HMT Cycling team réussit tout de même à placer 4 de leurs jeunes dans le monde pro avec Alex Braybrooke chez Lotto Soudal u23, Jack Escritt et Karl Baillie rejoingnent, quand à eux, le team Raleigh GAC pour 2016.
Stuart Balfour, comment avez vous rejoint le team Dynamo Cover Cycling Pro ?
Stuart Balfour: « Je dois beaucoup remercier Jon Sharples de Trainsharp, c’est mon entraîneur juniors que je retrouve aussi au sein de l’académie HMT avec qui j’ai roulé pour ma 2ème année juniors. C’est lui qui a parlé de moi au staff. C’est grâce à HMT et Trainsharp que j’ai pu m’épanouir durant cette saison avec leur calendrier de courses et les sessions d’entraînement. J’ai pu prouver que j’avais des capacités. Dès que l’on m’a parlé du Team Dynamo Cover et de leurs programme pour permettre aux jeunes coureur d’évoluer, j’ai su que c’est là que je voulais aller. »
Quels seront vos objectifs avec Dynamo Cover ?
S.B: « Pour les prochaines années, je vais me concentrer sur l’apprentissage et la façon de devenir un cycliste professionnel. Trouver ma place au sein du haut niveau, je viens des juniors et c’est un grand bond de me retrouver directement chez les pros. Mais justement, le programme que Dynamo Cover a mis en place et l’encadrement qu’ils ont choisit correspond à mes attentes. Ils sont là pour former les jeunes, un programme à long terme et ils seront en mesure de me soutenir dans ma carrière et me permettre de me développer sereinement. Apprendre le métier de coursier. »
Quel style de coureur êtes vous ?
S.B: « Je ne sais pas encore. Je me défend un peu partout. Je cherche justement à me situer sur mes réelles capacités en tant que coureur. Je suis jeune et c’est difficile de savoir dans quel domaine je m’épanouirais totalement. Mes entraîneurs sauront quels genre de courses me correspondront vraiment. »
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18 ans, vous êtes le plus jeune coureur du team
S.B: « Je suis heureux d’être le plus jeune de l’équipe comme ça je peux apprendre avec des coureurs plus expérimentés comme les frères Le Lavandier, Chopin ou certains Australiens. Je suis également habitué à rouler avec des coureurs plus âgés, je cours souvent avec le peloton elites ici, et j’ai grandit avec un frère aîné qui a couru en haut niveau sur le circuit Britannique. J’aime bien être le plus jeune. »
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Les coureurs du « Dynamo Cover » doivent vivre en Bretagne, vous connaissez cette région ?
S.B: « Je ne suis pas très familier avec la Bretagne, je n’y ai jamais été mais j’ai passé beaucoup de temps dans d’autres régions de France. J’ai toujours aimé la France et je suis vraiment impatient de vivre là-bas et de m’acclimater au mode de vie français. Je souhaite améliorer mon Français aussi, alors je communique beaucoup avec les gens du pays, cela m’aidera beaucoup de comprendre le Français, sur tout point de vue. «
Vous avez déjà couru en France ?
S.B: « J’ai couru en France à quelques reprises la saison dernière, comme sur La Bernadeau, le Signal d’Ecouves, le Critérium de Vendôme et La Saint Laurent . C’étaient vraiment des courses difficiles et je les ai beaucoup apprécié. J’aime bien quand une course est technique avec un profil difficile. J’ai gagné le Critérium de Vendôme en juniors et j’ai fini 14ème sur le Signal après avoir passé la journée dans l’échappée mais cela m’a un peu cramé dans le final. Je suis impatient de courir en France et surtout en Bretagne. Je n’ai jamais couru là bas et ici on nous a dit que c’est une terre de cyclisme et que les courses sont vraiment difficiles, j’ai hâte d’y être. »
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Vous venez d’Ecosse, le cyclisme est -il populaire là bas ?
S.B: « Le cyclisme est de plus en plus populaire en Écosse, mais pas comme en France, il y a seulement une poignée de professionnels et pas de courses de haut niveau. C’est difficile de faire une saison complète en Ecosse, donc je vais souvent en Angleterre et Pays de Galles où le cyclisme est vraiment populaire. Je vais aussi souvent à l’étranger pour apprendre et faire mes preuves. C’est comme ça que je me suis fait remarqué par ailleurs. «