A 29 ans, le Breton Erwan Brenterch n’est pas prêt de raccrocher son vélo au fond de son garage. Caractère de granit qui marche au coup de cœur, un côté un peu « Bad boy », il admet être cette « grande gueule » à fleur de peau qui ne peut cacher ses amertumes, ce qui lui a valut souvent quelques accrochages. Mais il garde son cap et reste droit dans ses « bottes ». Bref, le Breton vient de signer dans son ancien team VC Rouen 76 en DN1 pour la saison 2016. Une décision mûrement réfléchie tant partir de son club qui l’a vu grandir, puis quitter son ami et manager Cédric Le Ny n’était pas chose si évidente que cela. Il s’explique sur Be Celt
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Erwan, de retour à Rouen 76, pourquoi ce choix ?
Erwan Brenterch: » J’ai passé de supers moments avec Hennebont Cyclisme. Je voulais y revenir car c’est le club qui m’avait formé étant jeune. Quand Cédric à repris le team en main, je l’ai rejoint. Pas évident car il avait peu de moyen et il portait le team à bout de bras, un vrai engagement de sa part aux côtés des cycles Carrer. Ceux sont des vrais passionnés ces gars là! Pour la saison prochaine, Hennebont va subir de profond changement, un nouveau cap plus basé sur un gros projet pour les jeunes. Et je voulais encore courir au haut niveau, et parfois, c’est aussi un peu un métier de courir en élite, il nous faut vivre financièrement. Donc rejoindre Rouen me permettra de me fixer pleinement certains objectifs avec une grosse équipe. J’aime bien le VC Rouen 76, j’y ai passé de bons moments et je m’y sens bien, c’est le plus important quand je vais dans un team cet état d’esprit. Mais je garde toujours ce lien fort avec Cédric, je quitte le club mais je serais toujours dans le coin, je reste fidèle en amitié. »
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Justement, quels sont vos objectifs avec Rouen 76 ?
E.B: » Courir et me donner pour le team. J’y ai déjà mes marques et il y a de nouveaux coureurs avec de gros moteurs qui nous rejoignent, ca va être une belle équipe. Les objectifs sont de faire gagner le plus possible le team, en roulant pour et avec les gars. Pour ma part, j’ai toujours l’Essor Breton dans le crâne, celui là je voudrais vraiment le remporter avant de raccrocher définitivement. »
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Cette saison, pas de victoires mais 6 secondes places et une dizaine de podiums, contre 6 victoires l’année dernière
E.B: « Oui, il y a des saisons comme ça (rires). Pourtant, j’ai vraiment cherché cette première victoire. L’Essor, je le voulais vraiment, mais j’ai chopé une grave infection pulmonaire sur l’épreuve, et j’ai mis plus de 2 mois pour m’en remettre vraiment. Je recommence maintenant seulement à retrouver mes jambes et sensations, à la fin de saison, pas de bol (rires). Mais j’ai encore vraiment la dalle pour la saison prochaine (rires). »