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Chez les Menthéour, le vélo fait parti intégrante de l’héritage familiale et c’est bien évidemment vers ce sport que Paul-Mickaël s’est tourné dès son plus jeune âge. Fils du champion Pierre-Henri qui remporta une étape du Tour de France entre autre, il a appris cet art auprès de lui tout comme le fit son oncle Erwan quelques années plutôt. Et sur la terre Celte de Bretagne, ils sont nombreux les coursiers Bretons à avoir écouté évangéliquement les conseils de Pierre-Henri, celui qui avait connu la gloire puis parcouru sa traversée du désert qui fit de lui tout ce que pourquoi on l’aimait tant. Cet héritage, cette école de la vie, le champion a su le transmettre surtout à son fils. Et chez les Menthéour, quand on rentre dans cette aventure parfois dangereuse, on le fait surtout avec passion, avec le respect des anciens, saupoudré de patience et quelques fois de rébellion innée aux artistes insoumis. A 24 ans, Paul-Mickaël a repris son vélo après l’avoir rangé amèrement au fond du garage. Mais cette fois-çi, l’héritier revient avec une certaine maturité et de passion qui caractérise si bien le Clan Menthéour.
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Be Celt: » Paul-Mickaël, 2 victoires ces dernières semaines, la forme est au rendez vous »
Paul Mickaël Menthéour: » Oui, je suis plutôt un coureur de mi saison. A cette période, j’arrive au top de ma forme et je parviens souvent à avoir un podium. L’année dernière, j’ai commencé à gagner à partir de mi saison, et j’ai finis avec 7 victoires. On verra bien si je parviens à renouveler ça cette saison mais je suis très motivé. »
Justement, quels sont vos objectifs ?
P.M.M: « Je n’ai pas vraiment d’objectifs précis. J’ai repris le cyclisme en 3ème catégorie après avoir raccroché ce sport quelques années. En 3ème, j’ai en gagné quelques unes puis je suis monté en 2ème. J’ai regardé comment cela se passait et j’ai de nouveau remporté quelques victoires. Maintenant, je suis en 1ère et c’est pareil que les années précédentes en tentant d’apprendre et de faire au mieux dès la mi saison. En fin de compte, mon objectif est de progresser chaque année, étape par étape, de faire au mieux tout en me faisant plaisir sur un vélo. »
L’année dernière au VCP Lorient, cette année avec Côtes D’Armor Marie Morin, comme s’est passé votre intégration ?
P.M.M: » Bien, très bien. Il y a une vraiment une bonne ambiance au sein du team. Il y a de très bons coureurs comme Fabien Schmidt, David Gaudu, David Gaulthier, David Chopin et bien d’autres. On s’entend vraiment très bien et c’est ça le plus important. Il y a une réelle dynamique autour de cette équipe. Mais je garde aussi un très bon souvenir du VCP Lorient, c’était vraiment une belle famille auprès de Roger Trehin, avec des coureurs comme Piotr Zielinski par exemple qui est aussi un ami. »
Vos meilleurs souvenirs de courses?
P.M.M: » Il y en a plein, peut-être cette année sur l’Essor Breton, lors de la 4ème étape. J’ai tenté de partir de loin pour chercher la victoire et pourquoi pas le maillot. Ca n’a pas marché mais ca reste un bon souvenir.
Sinon, il y en a un particulier. Je n’étais que junior et je participais à une 3ème catégorie à Lannilis dans le Finistère. Je la gagne devant mon grand père qui venait me voir pour la première fois, c’était vraiment bon ce jour là, on en a tous les 2 pleuré à l’arrivée. Ce n’était peut être pas une grande course, mais cela reste un grand moment de ma vie. »
Les prochaines courses ?
P.M.M: « Je suis actuellement sur le Tour de Dordogne, ensuite fin juillet il y aura le difficile Tour d’Auvergne (Elite Nationale) et début août le Kreiz Breizh (UCI 2.2). Sur le KBE, il y aura un beau plateau avec de grosses équipes étrangères. Sur les terres de Bretagne, j’espère y briller ou un autre de l’équipe. On sera le petit poucet mais on saura se montrer. »