Photos: www.tourduhautvar.com
Le 47ème Tour international du Haut Var- s’est achevé par la victoire d’un beau champion en la personne de Ben Gastauer (AG2R) devant un grand Philippe Gilbert (BMC). Serge Pascal, l’organisateur a encore réussit son challenge, réunir la crème du cyclisme Mondial dans la région du Var sur un week-end et offrir un superbe spectacle aux milliers de spectateurs amassés le long des routes. Serge Pascal est une bête de travail. Une course aux ambiances familiales, assisté par son ami Gilles Gaillard , de son épouse Michèle, de ses enfants de son armée de bénévoles, ces irréductibles ont réalisé un travail titanesque pour la préparation et la mise en place de cet événement. Lui demander si il arrêtera un jour serait inutile pour ce passionné de vélo et de sa région. Bien au contraire, il nourrit des espoirs encore plus grands pour l’avenir de ce Tour du Haut Var. Il a bien, gentiment, voulut répondre aux questions de Be Celt.
Serge Pascal, quel bilan tirez vous de ce 47ème Tour du Haut Var?
Serge Pascal: » Un beau tour avec un grand champion comme Ben Gastauer vainqueur et Philippe Gilbert 2ème. Un beau podium tout ça. C’était une belle course de mouvement, même si avec les conditions climatiques, c’était très difficile En même temps, depuis 10 que je suis à la tête de la course, c’est la première fois qu’il pleuvait comme ça. Le soleil est revenu le lendemain et on a assisté à un très beau final devant la foule venue encourager les coureurs. Les écarts entre les premiers du général étaient serrés, du coup ça a donné un beau suspens. Ce Tour du Haut Var était un beau succès. »
De nombreuses courses Françaises disparaissent, le Tour du Haut Var résiste envers et contre tous, comment y arrivez vous ?
S.P: »Il faut sans cesse trouver les partenaires, surtout en ce moment où la conjoncture est plutôt triste. La crise a frappé aussi sur les courses Françaises hélas. Avant, on était subventionné à 80% par les collectivités territoriales et les mairies, mais avec la crise ces budgets ont nettement baissé voir disparus. Du coup, on a trouvé des partenaires privés, on s’y attelle un an à l’avance. Si ils n’étaient pas là , on mettrait la clé sous la porte. Dans le futur, ce sera de plus en plus de finances privées pour réussir à boucler mon budget. Ensuite, il faut toujours se battre avec l’administration pour l’autorisation de rouler sur certaines routes, des réunions à n’en plus finir qui au final n’arrangent pas les choses. Il faudrait que cela soit plus fluide au niveau préfectoral mais bon, on essaie de trouver des solutions mêmes si ces dernières prennent un temps fou. «
Quel futur envisagez vous pour le Tour du Haut Var ?
SP: » Un beau futur, je travaille dessus déjà pour les prochaines éditions. Je rêve d’un avenir Pro-Tour pour le Tour du Haut Var et je me lance le défi de le faire avant ces 50 ans dans 3 ans. C’est mon objectif. Et aussi, je pense que le direct télévision va revenir d’ici 2 ans, rien ne vaut le direct. Ensuite, je voudrais bien remettre une 3ème étape avec un contre la montre.Le Tour du Haut Var a encore des beaux jours et j’espère que mes successeurs garderont le même esprit de ce grand rendez vous. «