Photos Team Synergy Baku Cycling Project
Cela fait 3 ans que l’Irlandais David McQuaid est le manager de l’équipe continentale « Synergy Baku Cycling Project ». Le team Azeri, symbole du renouveau de son pays situé au bord de la mer Caspienne, a mis l’accent, pour cette saison, sur la formation des jeunes coureurs nationaux comme Elchin Asadov ou Maksym Averin. Cette année, Baku reçoit les premiers jeux Européens. Une véritable vitrine pour ce pays en pleine mutation et qui a pour objectif de ramener des médailles aux JO de Rio en 2016.
Be Celt: « Vous avez présenté l’équipe « Synergy Baku Cycling Project » en Slovénie, pourquoi ce pays?
David McQuaid: « Nous avons lancé notre équipe, pour la saison 2015, au château de Ljubljana situé dans la ville Slovène , car en fait pour 2015 notre base d’équipe y sera située. Au cours des deux dernières saisons, nous étions dans le sud de l’Autriche, très proche des courses de notre calendrier. Pour essayer de qualifier l’Azerbaïdjan pour le cyclisme sur route aux J.O de Rio, j’ai choisi les courses UCI dans le sud de l’Europe, donc pas loin de notre centre. Durant l’année dernière, le team a commencé à travailler beaucoup avec des compagnies et des personnels de Slovénie ou de Croatie sur le plan logistique et cela nous convenait très bien. il convient très bien. Mais c’est aussi une raison géographique, car il est plus facile pour nous de nous rendre sur les courses de notre calendrier. comme celles qui auront lieu en Azerbadjan, en Chine ou en Malaisie. En Slovénie, nous avons de nombreux aéroports internationaux. Pour toutes ces raison, on a choisit d’être ici. »
Quels sont les objectifs de « Synergy Baku Cycling Project » cette saison?
D.M.Q: « Nous prenons les objectifs une année à la fois, saison par saison, on vise sur court terme en premier lieu pour les objectifs du team et à long terme pour la formation. Cette saison, nous devons plus nous montrer sur les courses Européenne et c’est pourquoi nous avons renforcé notre team de nouveaux coureurs solides comme Mugerli. Ensuite, nous devons former nos coureurs Azeris et les qualifier pour les JO de Rio. Par exemple, il nous faut permettre d’accumuler des points UCI pour Maksym Averin qui permettra à l’Azerbadjan d’obtenir sa qualification. Enfin, nous avons des objectifs bien précis comme le Tour d’Azerbadjan et les premiers Jeux Européens cette année qui auront lieu à Baku, et les rendez des championnats du Monde et d’Europe. »
Quel sera votre calendrier ?
D.M.Q: »Très européen en premier lieu, mais on sera aussi sur ces courses du circuit asiatique comme le Tour de Langkawi, celui de Taiwan ou le Qinghai Lake car nous avons une bonne notoriété et un petit succès là bas. et nous avons toujours connu un succès là-bas. Mais c’est aussi important pour nous coureurs de se former sur le circuit asiatique car le style de course y est vraiment différent de celles européennes par leurs tracés (ca monte beaucoup) les équipes, et la météo. C’est un véritable outil de travail pour le développement de nos jeunes. Ensuite nous reviendrons en Europe pour les courses de classe 1 et 2. Notre calendreir est ficelé à 95% jusqu’en septembre. nous n’avons pu qu’à nous focaliser sur nos objectifs. »
En France peut-être?
D.M.Q: « En France, bien sur! . Lorsque cette équipe était au début de son aventure les 2 premières années, les organisateurs Français nous ont donné notre chance et nous avons tenté de leur rendre aux mieux cette confiance avec l’obtention de très bons résultats Cette saison, nous serons encore sur un petit nombre de courses Françaises UCI et nous y enverrons nos meilleurs coureurs, et j’espère que le public Français sauront qui est Baku ».
Le cas d’ Alexander Pliuschin. quelle a été votre réaction?
D.M.Q: « Les nouvelles de son contrôle positif effectué la saison dernière était un choc. Nous étions juste à quelques heures d’une présentation d’équipe avec une foule considérable. Tout le monde était très heureux d’accueillir Alex dans l’équipe en raison de son énorme force et de son expérience. Alors, je vous laisse imaginé ma déception, surtout que c’est moi qui ai été le chercher et qui l’ai mis dans le team. Je coyais en lui pour faire de grandes choses. Mais cela ne peut changer quoi que ce soit, les règles sont les règles et elles doivent être respectées. Nous n’avions pas le choix que de le mettre en statut inactif, au vue de notre éthique. Alex a maintenant une autre bataille a livré, probablement la plus grande de sa jeune vie, mais elle ne peut pas affecter les 13 autres coureurs de notre équipe, ni nos objectifs, ni notre éthique. Nous nous sommes déjà restructuré et nous continuons sans regarder en arrière. »
Vos meilleurs souvenir en tant que manager de Baku ?
D.M.Q: « C’est une question très difficile à répondre, étant donné que nous avons eu beaucoup de hauts et de nombreux bas. peut-être plus que toute autre équipe de notre niveau. Mais parmi les meilleurs souvenirs, ils concernent probablement ceux du début. Le travail pour la création de cette structure en 6 ou 8 semaines et le Tour de Langkawi juste après avec des teams comme Orica et Belkin où nos coureurs ont su se montrer et raflé quelques podiums d’étapes, étaient des moments intenses. C’était personnellement très fort pour moi ces moments là. Ensuite, il y a aussi les perfs de Pozdnyakov durant la première saison, la première victoire UCI pour l’Azerbaïdjan avec Jabrayilov dans le Jelajah en Malaisie. Mais il y en a tellement d’autres et pas seulement la 1ère année. C’est aussi des rencontres humaines, de coureurs, d’organisateurs et tous ces gens qui font que le cyclisme est un monde spécial et riche en aventure humaine. »