Joffrey Degueurce, 17 ans (AC Bisontine) est issu d’une famille vouée au cyclisme, un virus transmis par ses grands parents qui lui ont tous transmis . Le jeune Franc Comtois (vice champion de France cadet de cyclo-cross) est omniprésent tout le long de l’année sur route, sur piste et dans les sous bois qui reste sa discipline favorite. Malgré une légère déception sur le dernier championnat de France, le jeune Degueurce nourrit de grandes ambitions pour la saison à venir.
Joffrey, êtes-vous déçu par votre championnat de France?
« Oui, un peu quand même. C’était une drôle de course sincèrement. Je chute dès le début et je mets la gomme pour revenir sur le groupe de tête. Mais personne ne roulait vraiment et tout le monde s’observait. Du coup, j’ai tenté pas mal de trucs et d’imposer un rythme. Avec d’autres coureurs, on a tenté de faire le trou puis de revenir sur l’homme de tête. J’y ai laissé pas mal de forces et au final je me classe 7ème et un peu déçu. C’est pas forcément ceux qui ont travaillé le plus qui sont devant et du coup, je ne suis pas sélectionné en équipe de France pour le mondial. Ça laisse pas mal d’amertume. »
Le cyclo-cross reste votre passion mais vous avez aussi la route…
« Oui, le cyclo-cross reste ma passion mais on ne peut pas en vivre vraiment en France comme en Belgique et heureusement que j’ai de la chance d’avoir une famille soudée autour de moi avec le Team JD Racing Cycling qui aide les jeunes cyclistes, mes grands parents sont vraiment présents et m’ont transmis leur savoir. J’ai aussi des ambitions sur la route avec l’AC Bisontine et cette année on a un beau calendrier. Nous avons appris que nous sommes sélectionnés pour le Tour d’Irlande junior international en juillet, il y aura un beau plateau là bas avec les Irlandais, Anglais, Américains et Belges. Sinon, des courses comme le Paris-Roubaix junior m’attirent vraiment et j’espère avoir mes chances d’être pris en équipe de France sur ce rendez vous. »
Vous êtes donc un coureur complet ?
« Oui, en cadet et juniors 1ère année, on est généralement complet. On se peaufine ensuite, mais j’ai des préférences pour les classiques. J’aime bien des coureurs comme Stybar qui est présent en hiver sur le cyclo-cross et qui fait une superbe saison route par la suite. C’est un peu ma référence ce genre de coureur. Le cyclo-cross nous apporte des qualités sur les compétition sur route, on sait négocier les descentes, on sait où se placer dès le début et on est plus agile sur notre machine. Sinon, la piste aussi est importante pour moi, c’est une belle école pour travailler le fond , je fais 4ème au championnat de France en cadet, et depuis je travaille surtout sur l’endurance. «
Ce week-end, ça sera votre dernier cyclo-cross à Nommay?
« Oui, effectivement, ce sera mon dernier de la saison. Je vais le faire avec l’AC Bisontine et je tenterai de faire un truc. J’ai fourni une grosse charge de travail cette semaine et je suis un peu fatigué mais si j’ai les jambes à Nommay j’essaierais de prendre ma revanche du France (rires). »