
À 31 ans, le coureur Irlandais originaire de Letterkenny dans le Comté de Donegal, n’est peut-être pas le plus médiatisé de son équipe mais il est l’un des tous meilleurs du Team Sky. Philip Deignan représentera l’Irlande, dimanche, pour les championnats du monde de cyclisme. À la veille de sa course, l’ancien coureur du team AG2R «Phil» se confie.
Sur un championnat du monde ce qui fait beaucoup parler, c’est le circuit. Quel est votre avis sur celui de Ponferrada ?
«Je pense que c’est une course exigeante. Le sommet de la dernière difficulté est très proche de l’arrivée. Il y a une très courte descente pour rejoindre cette arrivée. Si un coureur parvient à faire la différence dans la montée, il peut conserver son avance jusque sur la ligne. Mais les championnats du monde, c’est souvent la même chose. C’est très long. Il faut être patient. Et s’il fait humide dimanche, comme c’est prévu, ça compliquera les choses.»

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Qu’est-ce que la pluie peut-elle changer pour vous ?
«Je ne sais pas réellement ce que la pluie pourra changer pour nous. À part que l’on aime pas ça. À mon avis, la pluie va tendre le peloton. Rendre la course plus nerveuse, plus dangereuse. Notamment avec cette descente assez technique.»
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Dans quelle forme vous trouvez-vous à l’approche de ce rendez-vous ?
«La forme du moment est plutôt bonne. Quand tu sors d’un Grand Tour, comme j’ai pu le faire avec La Vuelta, on est en forme. Fatigués par trois semaines de courses, mais on ressent les bénéfices dans les jours qui suivent. Je sais que de mon côté, tout va bien.»
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Après ce championnat du monde, quel sera votre programme de fin de saison ?
«Après les championnats du monde, je rentrerai chez moi pour une semaine. Me reposer et recharger les batteries. Et m’occuper des visas aussi… Car ensuite, il ne me restera que le Tour de Pékin, une épreuve World Tour que j’ai déjà disputé en 2011, quand Nicolas (Roche) avait gagné une étape. J’avais alors terminé deuxième de cette même étape ! C’est une course importante où l’on peut se montrer. Souvent, à cette période de la saison, beaucoup de coureurs ont décroché mentalement. Moi je finis la saison en bonne forme. Ce peut-être intéressant.»
par Josselin Riou