Ce n’est pas le Messi, bien que celui-ci est celui l’auteur de la passe décisive mais Angel Di Maria qui sort l’Argentine de l’enfer suisse (0-1, ap). Les Argentins ont été en grosse difficulté face à une Nati qui peut vraiment nourrir d’énorme regrets.
La Suisse avait mis en place un schéma intelligent pour mettre à mal les offensives de l’Albiceleste. Celui a fonctionné à merveille permettant à la Nati de s’aventurer devant les buts de Romero. Celui-ci doit jouer les pompiers sur une double tentative de Xhaka et Behrami (28e). Benaglio, lui, doit surtout s’illustrer en deuxième période pour repousser une frappe de Lavezzi (59e) et des têtes de Higuain (67e et 69e) et Palacio (75e). Messi se signale par une frappe trop croisée (78e) mais les Helvètes arrivent à atteindre la fin du temps réglementaire sans encaisser de but.
Durant la première période des prolongations, l’Argentine accuse sérieusement le coup et Shaqiri fait très mal. Seulement, cette domination est stérile et petit à petit les Argentins se refont la cerise. A deux minutes de la fin des prolongations, Messi décale parfaitement Di Maria qui décoche depuis l’angle de la surface une frappe croisée. Benaglio est battu (118e). Dans les arrêts de jeu, Benaglio, monté sur corner, met la balle sur le côté à Shaqiri. Il centre tout de suite : Dzemaili exécute une superbe tête. Romero ne peut la toucher et c’est le poteau qui sauve les Argentins juste avant que le ricochet ne tombe dans les tibias du Suisse qui voit le ballon mourir en 6M (120+1). La Suisse peut s’en mordre les doigts face à des Argentins qui reviennent de très loin.