Virginie, vous vous lancez dans une opération de partenariat avec Intersport , expliquez-nous ça…
« C’est assez simple. Le site www.sponsorise.me a lancé depuis quelques mois « mon projet sportif »vavec l’aide d’Aurélien, de Gilchrist et de Jonathan qui sont en stage à l’INSEP pour leurs études. Ils m’ont aidé à préparer un dossier et mon projet a été validé. Les gens peuvent participer à hauteur de 5€. A partir de 30€, ils ont un bon d’achat valable chez Intersport. Si mon objectif financier est atteint, Intersport me versera 2000€. C’est une manière de trouver un financement en vue des Jeux Olympiques. »
Est-ce si dur de trouver des sponsors pour la piste en France?
« Oui, c’est assez dur ces temps-ci mais je ne suis pas seule dans ces recherches. Commercialement, mon conjoint est d’une grande aide. Indirectement, on peut dire qu’il est mon manager. Ma famille, sans oublier mes donateurs et mes partenaires sont d’une importance cruciale. Je cours pour eux et ça je ne l’oublie jamais. Le sponsoring est difficile actuellement : la situation économique du pays donne une certaine fébrilité aux entreprises concernant un sponsoring ou un don. »
La région Bretagne que vous représentez si bien sur les podiums, vous aide t-elle ?
« La région Bretagne m’aide tous les ans avec des aides personnelles suivant mes résultats et mes dépenses liées au domaine sportif. C’est une région très sportive, elle apporte son soutien au sport de haut niveau. Je suis reconnaissante de tout ce qu’elle m’apporte car leur aide est précieuse et vraiment réconfortante en tant que Bretonne. »
Vous partez en Malaisie pour un grand prix de piste. Comment vous sentez vous avant le départ ?
« Je pars mercredi en Malaisie pour effectuer 3 Grands Prix. Ces compétitions seront importantes car en 10 jours j’aurai fait 3 courses, ce qui peut m’apporter 1/3 de mes points. (Il faut 90 points et être dans les 45 premières du ranking dans chaque épreuve pour participer aux coupes du monde). Actuellement, je suis 9ème du ranking en vitesse et keirin, j’ai juste qu’à courir et de temps de temps vérifier que je suis bien dans les 45 premières. Je pense qu’il y aura un beau plateau mais la concurrence ne me fait pas peur dans ce genre de compétition. »
Quels sont vos objectifs cette saison ?
« Mes objectifs sont le Championnat France, le Championnat d’Europe et Coupe du Monde. Les Grands Prix vont me permettre de tester des braquets, au fur à mesure des courses, tester mon niveau, me situer par rapport aux dix premières mondiales, mais surtout prendre du plaisir. «