Le Tro Bro Léon 2014 (UCI 1.1) aura lieu dimanche. 202,9 km (avec ses 25 ribinous) sont au programme le long des paysages magiques de la côte du Pays des Abers. L’année dernière, c’est Francis Mourey qui s’était imposé en solitaire. Cette année, il revient sur cette classique avec la même faim de victoire.
Francis, dimanche, vous retrouvez le Tro Bro Léon où vous avez triomphé l’an passé…
« Je viens pour la gagne mais d’abord pour l’équipe. Le but c’est de l’emporter, que ça soit moi où un gars de l’équipe. Si le scénario fait qu’un de nos gars est devant, je roulerai pour lui. Mais si c’est moi, j’irai chercher la victoire, bien sûr. »
L’année dernière, vous avez même réalisé un triplé avec Johan Le Bon et Anthony Geslin…
« Oui, on a eu beaucoup de chance. Tout s’est bien déroulé pour nous. D’abord, Laurent Pichon était dans l’ échappée de la journée. Johan, Anthony et moi, nous étions derrière dans un groupe de contre. Lorsque l’on a fait la jonction dans le dernier ribin de la ferme, je place une attaque et mes équipiers contrôlent le groupe. Après, j’arrive seul sur le circuit final. »
Dans le teaser du Tro Bro Léon (réalisé par Be Celt), on vous voit justement attaquer dans ce fameux ribin. C’est un endroit stratégique ?
« J’aime bien ce teaser puis qu’il montre que ça c’est passé en deux temps : je rejoins le groupe et j’attaque dans ce ribin très difficile, mais, à mon avis, ce n’est pas l’endroit stratégique. Il permet de faire le tri et d’écrémer ce qui reste du peloton pour la victoire finale. Après, il faut être dans les premiers en haut de celui ci pour attaquer le circuit final. Le plus dur c’est de garder la distance et de faire la différence sur le circuit final, c’est ça qui est stratégique. »
Vous avez retrouvé votre mordant après votre break après la saison de cyclo-cross. On vous a vu attaquer sur la 3ème étape du circuit de la Sarthe…
« Oui, j’avais les bonnes jambes, il me manquait un kilomètre. Au début, j’avais attaqué pour préparer le sprint du peloton et pour Nacer Bouhanni. Finalement, je me retrouve seul devant. C’était pas prévu et on manque de chance. C’est la course. »
Quel est votre programme après le Tro Bro Léon
« Le Tour de Romandie et le Giro qui part d’Irlande où je n’ai jamais couru. Le relief est comme celui de la Bretagne mais on ne court pas un Tour d’Italie comme une course d’un jour. Il faut savoir se préserver et gérer sur trois semaines. L’année dernière je termine premier français et 20ème au général. Cette année je vais tenter de faire mieux et pourquoi pas, gagner une étape si l’occasion se présente. »