Vice-président du directoire et chargé des Relations Presse pour l’équipe Bretagne-Séché Environnement, Loïc Drouard est un passionné de sport qui a longtemps animé les ondes radiophoniques du côté de Radio France. Relai de Stéphane Heulot avec Saur-Sojasun de 2010 à 2012 afin d’y gérer les relations publiques, il aspire toujours à montrer une belle image du sport et de son entreprise. Aujourd’hui, Bretagne-Séché s’apprête à prendre le départ du Tour Méditerranéen 2014, la deuxième étape d’une saison qui s’annonce historique pour les Bretons.
Loïc, on imagine que vous vous sentez mieux depuis l’officialisation de la présence de Bretagne Séché au Tour de France?
« Bien sûr, nous nous réjouissons de cette invitation sur la plus grande épreuve au monde qu’est le Tour de France. Ça nous enlève déjà une certaine pression pour le reste de la saison et ce donne une belle occasion pour nos coureurs de bien se préparer , d’aborder les autres courses dans les meilleures conditions. On sait que l’on jouera pas le classement général mais nos jeunes sauront se montrer . Et en plus, cela donnera une belle image pour notre région Bretagne qui est une terre de cyclisme. »
Une absence de l’équipe bretonne sur la Grande Boucle aurait-elle pu remettre en cause votre investissement, votre motivation autour de cette équipe?
« Non, pas du tout, le groupe Séché était déjà partenaire de l’équipe Saur-Sojasun à l’époque où tout le monde tirait à boulets rouges sur le cyclisme avec les affaires de doping. On a toujours eu confiance en ce sport et il ne fallait surtout pas quitter le navire. On ne l’a jamais fait , on est resté. Des millions de personnes sont toujours présentes au bord des routes sur le Tour de France et suivent les coureurs. On a été fidèle aux coureurs et au cyclisme depuis toujours, ça n’aurait jamais changé notre motivation. »
Maintenant, ce que vous espérez, c’est surfer sur cette bonne nouvelle avec désormais Emmanuel Hubert comme nouvel homme fort.
« Oui, Emmanuel Hubert est un homme qui a du métier, il connait son boulot et c’était légitime de le mettre aux commandes de cette équipe. C’est un ex-pro, il est un homme qui rassemble, et il est surtout irréprochable au niveau de l’ éthique. Il sait parler aux coureurs et, avec lui, c’est la tolérance zéro. On est tous derrière lui. »
Séché Environnement, c’est aussi Laval et le football. En tant que Mayennais, c’était important pour vous d’aider le club phare du département?
« Oui, c’est vrai que l’on a un club comme le Stade Lavallois qui a fait le bonheur du football français dans les années 80 durant la Coupe d’Europe mais la Mayenne n’est pas qu’une terre de football, c’est aussi plusieurs sports comme le cyclisme avec des coureurs comme Yvon et Marc Madiot, le Champion du Monde sur piste François Pervis et des noms d’anciens comme Marcel Duchemin. Il y a aussi le monde du cheval. Les plus beaux trotteurs sur l’hippodrome de Vincennes à Paris viennent de la Mayenne. C’est un département de sport et des gens qui s’investissent à tous niveaux. »
Dans ce milieu du sport, votre passé journalistique doit être un atout.
« Oui, ça aide dans le domaine de la presse écrite, mais aussi pour la télé et la radio. En tant qu’ancien journaliste et maintenant responsable communication de l’équipe pro Bretagne Séché Environnement, on peut dire que l’on a tendance à leur faire confiance. Ils doivent ramener l’actualité rapidemment, et on doit être là pour eux, on doit leur faciliter le travail : on leur parle facilement et on ne leur claque pas la porte. Je communique aussi pour ce que fait le groupe Séché Environnement sur l’écologie surtout, notre maillot est fait à partir de bouteilles plastiques recyclées, on a même crée des poches poubelles sur les maillots des coureurs pour leurs éviter de jeter leurs papiers sur les bords des routes, de laisser une image désagréable derrière eux. Donc je communique vraiment sur ce qui est important pour nous c’est à dire l’environnement. »
On peut le dire : « On n’a pas des métiers faciles » (1) Heureusement, il y a la passion…
« (Rires), Oui, c’est clair, la passion est là, c’est toujours prenant de s’investir sur ce qui nous passionne. On se lève le matin et on est content d’aller travailler. Il y a des métiers beaucoup plus pénibles et des gens qui s’échinent aux travail avec des métiers très difficiles, nous on ne peut pas se plaindre car on travaille avec cette passion, c’est vraiment ça. »
(1) En 1987, Loïc Drouard a inventé l’émission « On n’a pas des métiers faciles » sur Radio France
Photos et liens Team Bretagne Séché Environnement: www.bretagne-seche-environnement.fr
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