Cardiff City a retrouvé la Premier League 51 ans après son dernier exercice dans l’élite britannique. Une fête incroyable pour le club gallois mais le propriétaire malais Vincent Tan, qui a effacé l’ardoise du club à son arrivée en 2009, est l’objet de nombreuses critiques. Après avoir changé les couleurs et le fanion du club. Il a nommé un ami de son fils, un jeune ouvrier, responsable du recrutement !
Imaginez Liverpool qui supprime son maillot rouge et se met à jouer en vert, Le Benfica Lisbonne qui chasse son aigle pour un autre animal. Bon, OK, c’est impossible. Pourtant, c’est ce qu’ont vécu les supporters du Cardiff FC. Les Bluebirds ne sont plus blue ni bird. Les Bluebirds sont devenus des dragons rouges ! Exit le maillot bleu et blanc, bonjour le rouge et noir ! Les supporters gallois ont eu beaucoup de mal à encaisser cet épisode mais la remontée à atténué les rancœurs. Cependant, les derniers épisodes ont rouvert les plaies. Point d’orgue de la révolte des fans : la décision de Vincent Tan d’offrir au meilleur ami de son fils, le poste de directeur sportif en charge du recrutement !
L’intéressé a 23 ans, se nomme Alisher Apsalyamov et n’a bien sûr aucune expérience dans le domaine si ce n’est qu’il a été embauché il y a trois mois pour repeindre les murs d’enceinte du stade de Cardiff ! Tan rassure, le jeune kazakh a joué aux jeux vidéos sur son portable pour mieux appréhender son nouveau job : voilà tout le monde rassuré ! Vincent Tan est arrivé en 2009 au club grâce à un compatriote Chan Tien Ghee qui lui a laissé le flambeau des 51% de parts dans le capital du club. Cardiff FC remonte finalement l’été dernier mais c’est là que tout a commencé à partir en « sucette » dans la tête de Vincent Tan qui avoue sans problème ne rien connaître au football.
On ne peut pas le contredire. Sa lumineuse idée de nommer Alisher Apsalyamov faisait suite à une affaire d’accès aux vestiaires. Les joueurs gallois auraient interdit l’actionnaire de visite dans le vestiaire car il n’aurait pas versé l’intégralité des primes de promotion en Premier League. Ce n’est pas un manque d’argent car, en novembre, Vincent Tan possèdera 98% des parts de Cardiff City FC après avoir fait le tour de tous les actionnaires minoritaires. Son dernier coup d’éclat de virer Iain Moody, celui qui avait notamment réussi à convaincre Craig Bellamy de revenir au pays pourrait bien couler le club. Le binôme que Moody formait avec Malky Mackay, l’entraîneur, fonctionnait mais que va-t-il advenir du coach désormais? Aujourd’hui, Tan a déclaré qu’il donnait toute sa confiance à son entraîneur après une réunion de 5 heures entre Mackay et la direction du club alors que les supporters entassent leurs signatures sur plusieurs pétitions pour calmer leur richissime actionnaire. Rassurant, n’est-ce pas?